L'affaire n'est pas récente... Sous Sarko, les revendications étaient présentes !
Je crois que ce jeune ministre de l’Outre-Mer se noie ! Pas JEGO... LECORNU !
Depuis maintenant 13 jours, la Guadeloupe - comme la Martinique - traverse une nouvelle crise sociale née d'une contestation de l’obligation vaccinale pour les pompiers et les soignants.
Ou bien, la piste du RAIZET est fermée pour cause d’intempéries, ou alors les services du sieur LECORNU (15 personnes pour un bonhomme…) n’ont pas réussi à décrocher un appareil pour rejoindre Pointe-à-Pitre, 6.750 kms et 8 h 30 de vol. Lui, n’a pas la bougeotte contrairement à celui de l’Intérieur plus souvent à l’extérieur.
Il lui est plus facile de diffuser, c’était vendredi, une allocution télévisée – pas dans l’émission d’Arthur du ‘vendredi où tout est permis’ – aux Guadeloupéens, pour leur expliquer que le gouvernement était « prêt » à parler d'autonomie de l'île. Heureusement qu’il n’était pas sur place pour délivrer une telle annonce. En Métropole, la colère des politiques l’a emportée.
Je crois que cet intellectuel n’a pas compris que les Antillais voulaient se faire entendre différemment des métropolitains. Bien évidemment que les lois de la République s’appliquent sur l’ensemble de notre territoire mais que des « spécificités » peuvent être prises en compte dans la gouvernance locale ! Oubliez donc les « petits copains » !
Que ce monsieur repense à l’Algérie française. Pourquoi l’a-t-on perdue ? Il aurait que l’état métropolitain donne un peu plus de pouvoirs aux gens du cru et ne pas leur interdire l’accès à des fonctions administratives telles que dans les mairies, les services publics ! D’aucuns avaient combattu dans nos rangs lors des deux guerres, lors de celle d’Indochine et en remerciement ; « Retournez à vos moutons » !
Veut-on renouveler ces épisodes douloureux ? Les Antillais ne veulent pas moins d’état, veulent conserver notre nationalité. Ils souhaitent plus de liberté de décision par les décideurs locaux. C’est un département qui enregistre un taux de chômage de 19 %, et surtout chez les jeunes (35 %) ! Le coût de la vie y est plus élevé qu’en métropole surtout les produits alimentaires. La culture de la banane reprend après des années de crise sanitaire (pesticides ravageurs).
Alors monsieur le ministre des Outre-mer, allez donc aux Antilles ! Il n’y a pas que des « séparatistes révolutionnaires » mais une population qui souffre de la pauvreté. Il n’y a pas que des hôtels 5 étoiles mais de petits agriculteurs qui voudraient se développer pour répondre aux besoins nutritionnels des leurs.