A la réalité… Il n’y a qu’un pas !
Oui, j’ai passé l’âge de m’en laisser conter !
Quelle que soit la position assumée dans une hiérarchie, il y a, forcément, un degré d’influence non négligeable qui se matérialise par des acceptations plus ou moins forcées. C’est toujours la même chansonnette du « je te tiens… »
Dans la vie professionnelle, ce genre de situation, nous l’avons, plus ou moins, rencontré. Le chef autoritaire qui veut marquer sa puissance – je dirais son impuissance - en imposant un choix, une idée, une façon de faire, sans l’assentiment du préposé, c’est une réalité !
Dans la vie courante de nos institutions, il en est de même. Le degré d’influence varie selon le type d’institution et des personnes qui l’anime.
Que ce soit dans nos deux communautés de communes (Pays de l’Ourcq – Pays Fertois) les présidents aux manettes peuvent « user » de leur pouvoir discrétionnaire pour aider une commune à monter un dossier, à octroyer ou non une demande de subvention… Les « assujettis » peuvent craindre une mise sur la touche en cas d’écart par rapport à la politique VOULUE et ASSIGNEE de l’institution !
Il n’est pas de bon aloi de chercher à émettre un autre son que celui du « la » donné par l’exécutif ! Les orientations, les choix… Ils vous les imposent de facto.
C’est le symbole même de l’AUTOCRATIE !
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Dans cette élection départementale, les dés ont été « pipés » dès le début. Une fronde s’est organisée pour déstabiliser le binôme qui n’avait pas reçu la bénédiction du parti et qui osait défier la maison mère ! Une preuve parmi d’autres : Comment, d’une manière aussi catégorique, un binôme peut se permettre d’induire auprès des électeurs une forme de suprématie en évoquant le soutien de 38 maires sur 47 ? Le téléphone « électoral » a bien chauffé ! L’enjeu est de placer ses pions (oui des pions !) sur l’échiquier pour asseoir le roi sur son trône lors du 3ème tour !
OUI – et sans aucun regret - j’ai marqué ma confiance envers Martine BULLOT (et son binôme) car elle n’a rien d’une carriériste politicienne.
Elle a assumé son job et certainement que parmi les 38 maires (qui ont tourné leur vaste pour la circonstance) bien d’entre eux peuvent reconnaître qu’elle n’a pas failli à son devoir et ce sans aucune considération partisane !
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Il n’est pas facile de vouloir jouer les « intrus » dans une chambre close où les sièges sont distribués d’avance ! Les strapontins… Pour les autres !
Mais ce qui me hérisse le plus, c’est cette détestation marquée pendant presqu’une mandature pour, au moment d’une nouvelle élection, effacer toute rancœur et renouer des relations intéressées avec son « ennemi » d’hier comme si de rien n’avait été !
C’est affligeant mais il faut faire avec ! C’est la politique détestable !
Les voix des seigneurs des lieux sont impénétrables ! L’intérêt l’est moins !
Il est certain que cette « image » entache la démocratie et contribue à entretenir la tendance inflationniste de l’abstention !
Maintenant, la piste n’attend plus que le jet des dés pour marquer le degré de LEGITIMITE de votre élection et celle de votre REPRESENTATIVITE au sein de la communauté citoyenne.
Extrait de la page FB du binôme PEZZETTA - MOUSSI
« Nous aurons toute légitimité et crédibilité pour les poursuivre au Conseil Départemental. »
Dès que l’on est « élu(e) », on OUBLIE son degré de REPRESENTATIVITE au sein de la communauté ! « Hourra, je suis élu(e) »… Pour le reste vous verrez plus tard (ou jamais !)