Ce personnage est particulièrement atypique. Il est bipède naturellement mais marche souvent à cloche-pied. Il saute d’un pied à l’autre. Un jour, « il est » et le lendemain, « il n’est plus »… C’est le nouveau Henri de Navarre parmi nous !
Mais pourquoi donc cet homme politique, maire de PAU, président du MODEM, s'est-il tant intéressé à Henri IV ? Parce que faire revivre Henri de Navarre, c'était rencontrer un pacificateur, un réconciliateur et que notre société qui connaît à l'heure actuelle une profonde fracture sociale (sociétale en prime) et de grands chambardements appelle des « figures » qui redonnent espoir. Mais pas n’importe quel espoir !
Pourquoi donc vouloir nous proposer « un pacte démographique pour espérer sauver notre modèle social » ?
D’abord, un constat : Alors que la France connaissait depuis plusieurs années une réelle dynamique de fécondité, des signes préoccupants d’un « dérèglement » apparaissent. L'indice de fécondité se tasse - de 2,02 enfants par femme en 2010 à 1,83 en 2019 - et le nombre de naissances baisse d’année en année : 740.000 en 2020 contre 818.000 en 2014. Dans le contexte de la pandémie Covid-19, l’année 2020 marque une baisse tangible des naissances ( MOINS 7% par rapport à décembre 2019).
En janvier 2021, la baisse a été de 13% par rapport à janvier 2020 !
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Selon le maître à penser François BAYROU, nommé Haut-commissaire du Plan par le Président MACRON pour bons et loyaux services, assurer notre avenir démographique passerait par « deux voies » : Soit que nos femmes fassent plus d'enfants, soit accueillir des personnes d'autres pays ! C’est l’art de savoir planter les choux ! A la mode…
Il faut savoir que « l’apport migratoire » n’a pas d’impact immédiat sur la démographie mais un impact certain sur notre système social : Combien de personnes immigrées clandestines perçoivent – à tort – des prestations sociales indues ? D’après certaines sources, en 2019, 6,7 millions d’immigrés vivent chez nous, soit environ 9,9 % de notre population dont environ 37 % auraient acquis la nationalité française (2,5 millions) !
Je crois qu’il faut se poser les bonnes questions. Un point est évident, et sans être grivois, nos Femmes ont préféré « conserver la salle de jeux et fermer la pouponnière » pour des raisons évidentes : Elles occupent une position sociale indéniable par leur travail. L’image de la bobonne qui reste clouée au foyer est révolue et fort heureusement ! Il lui est de plus en plus difficile de concilier « femme d’intérieur s’occupant des mômes » et actrice de l’économie qui subit le stress des déplacements, de la course effrénée entre boulot, courses, récupération à la crèche ou chez la nourrice des enfants.
De plus, il y a une évolution précieuse dans la prise de responsabilité à faire des gosses ! Toutes peuvent – en général - procréer mais le nouveau-né, il faudra l’élever dignement, lui donner une éducation, un statut social, jusqu’à sa majorité (et souvent après…)
Dans la crise économique que nous connaissons, combien de « jeunes » sont retournés chez Papa – Maman ?
Il est certain que l’inflexion de la courbe des naissances pèsera sur notre statut social. N’oublions pas que notre système de retraite est basée sur la répartition ! Moins de cotisants, moins de retraite !
Un point est certain pour moi :
Je ne suis guère enclin à accepter que des populations immigrées deviennent les « pourvoyeurs » par défaut de notre démographie en berne.
Nous subissons, actuellement, de nombreux méfaits de gens nés sur notre sol et qui n’ont aucun désir d’entrer dans le rang de la société française pour en épouser les VALEURS !
Monsieur BAYROU, s’il vous plait, pas votre « solution » !
L’immigration n’est plus un sujet « tabou » mais un sujet explosif !
La mèche est allumée, elle se consume petit à petit…
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