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Le radeau de la Méduse…

Cette peinture est de Géricault. LMéduse était une frégate française qui fit naufrage au large des côtes de l'actuelle Mauritanie le 2 juillet 1816 entraînant la mort de 160 personnes, dont 147 abandonnées sur un radeau de fortune. Ce naufrage causa un scandale retentissant en France au début de la Restauration.

L’histoire se répète sous un autre angle 200 ans plus tard !

Le capitaine au long cours nous a embarqué sur la frégate « France » à compter de la mi-mars. Un seul cap de défini : le 11 mai ! A cette date, l’accostage se devait d’être le quai de l’espoir après quelque 50 jours d’une traversée mouvementée. Le second avait une autre route à suivre, plus réaliste, mais le capitaine est seul maître à bord ! Sans compter tous ces « sachants » qui jacassaient, à qui voulait les entendre, des conditions météo de la traversée, du « radio » qui remettait aux tenants du gouvernail les infos contradictoires qui circulaient entre la terre et le bateau (« Ils » nous y mènent »)  ! Les quartiers maîtres, sur la passerelle, chuchotaient entre eux. Ils abondaient ou critiquaient les décisions du capitaine et de son second. Les sarcasmes des matelots pleuvaient sur l’embarcation… De la vigie, avec sa lorgnette, le guetteur hurla : « Terre en vue »…

J’arrête la narration et passe à l’actualité prégnante…

La nouvelle « Restauration » (pas l’activité qui est toujours et encore en berne…) se fera à partir du 11 mai prochain… C’était le vœu du chef suprême, du guerrier lors de ses moments lyriques. Oui, une petite restauration de nos droits partiels de circuler (limite de 100 bornes… J’étais un habitué à jouer aux « 1.000 bornes »), de nos droits partiels de recevoir (dans le respect des gestes barrières of course) quelques membres de la famille proche ou des amis proches, de nos droits partiels d’emprunter les transports en commun (1 mètre de distanciation autour de soi ! Attention, il va y avoir du poil d’arraché si non-respect ! ), de nos droits partiels de reprendre notre boulot (espace et openspace limité à 4 m²…), de nos droits partiels (mais très recommandés…) de déposer les mômes à l’école

A ce sujet, j’ouvre une parenthèse : J’ai eu l’immense plaisir de retrouver le fantôme de feu Jacques MARTIN à POISSY, lors d’une visite de classe… Il avait la classe le père MARTIN : « Bonjour, tu t’appelles comment… Que fait ton papa… Que fait ta maman… » C’était du « Dimanche Martin » avant que ce ne soit « le petit bout de la lorgnette »… C’était comique sans pour autant être rassurant…

La bicéphalité du tandem exécutif semble perdre des neurones… Il y avait « le pognon de dingues » et maintenant la « poursuite dingue » ! Il faut dire que tous les « sages » qui gravitent dans l’entourage des lieux sont comme des mouches à … Ils virevoltent sans cesse, cherchent surtout à conforter leur nid ou nichoir en émettant des avis de grands spécialistes en la matière ! C’est ce qu’on appelle les comices des sachants tout et rien ! Chacun y va de son registre. « Viens voir le comédien, le magicien » chante le guerrier quand le pragmatique - à la barbe qui blanchit – reprend le casting de « la vérité… si je mens » ! Ils se font la « course à échalote »…

Bon, Edouard, cet après-midi, tu portes l’étendard ! Alors courage… fuguons vers l’après qui n’est plus l’avant.

J’ai en ces circonstances particulières une pensée envers ma chère maman défunte qui me disait « Tu vas chez le coiffeur quand ? » Nous étions en 68…  Oui la tignasse est là, maman ! Mon coupe tif n’est pas interné à la Santé mais confiné !

« Avec ma gueule de pastèque, de mec errant, de pâtre grec, et mes cheveux aux quatre vents, avec mes yeux tout délavés qui me donnent l’air de rêver moi qui ne rêve plus souvent »… Merci pour le portrait dressé par mes ami(e)s grecs - réaliste cependant – et qui m’honore. Quand, presque grec d’adoption, je reviens en arrière où tous les pays riches de l’Europe (dont la France… ) fustigeaient la gestion calamiteuse de l’état grec (les fainéants du Sud, les tricheurs…), je crois que les sacrifices imposés par la « troïka » ont été extrêmement difficiles à supporter par la victime désignée… le peuple ! La corruption des gouvernants, des armateurs, des profiteurs a été un peu escamotée !

A chacun son tour mon bon Monsieur d’enregistrer une big dette par négligence et affairisme de nos gouvernants. Hier, ils incarnaient l’orthodoxie, la vertu. Aujourd’hui, ils jettent la culotte par-dessus les moulins… La règle des 3%, on s’assied dessus ! Nos « amis teutons » ne se privent pas de nous le faire remarquer.

Dans quelques heures, le second de corvée, l’homme des besognes, donnera une conférence de presse pour nous préciser (avec possibilité d’embrayer la marche arrière à tout instant) la marche à suivre pour sortir de la cage où nous étions enfermés ! Tout bon pédagogue (au moins cette qualité !) qu’il est, il lui sera délicat de tenir un langage qui ne froissera pas l’hyper susceptibilité du guerrier (en repos aujourd’hui !) qui manie avec beaucoup d’emphase la langue de Molière. Au théâtre, lors de la nuit des Molière, il aurait eu le prix de la mise en scène, le prix du meilleur comédien, et reçu une statuette de bronze mais certainement pas celui du « coup de cœur du public » qui n’a droit qu’à la statuette de plomb !

Allez, Monsieur le second de corvée, bon courage et sortez votre étendard…

Date choisie ? La veille du 8 mai 45… Un hasard ? Victoire pour les uns, défaite pour les autres…

 

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Tag(s) : #Mon humeur !, #Trait d'humour ou d'humeur !, #Purement Politique
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