Après l’expérience (décevante) du marché du samedi de MEAUX, j’ai voulu me rendre compte de l’accès au magasin « AUX CHAMPS » avant le déconfinement de lundi 11 mai.
Le marché ressemblait déjà à un véritable « jeu de pistes » où il fallait suivre les flèches avant d’atteindre la case visée… Une galère qui m’a fait rebrousser chemin ! Un parcours digne de celui du « combattant » !
Je me suis certainement gouré de saison… C’était l’hiver revenu ! Tout était clos, rideaux baissés, tout était sombre… Seule une foule bigarrée, plus ou moins gantée et masquée, sans grand respect de la distanciation, s’était massée dans le labyrinthe qui devait permettre d’accéder à l’orée du champ. Une foule où certains évoluaient avec leur caddy, véritable « déambulatoire », qu’ils allaient charger comme des mules au cas où… une marche arrière s’imposerait !
Je ne sais pas si les « stratèges » du guerrier ont la maîtrise du déconfinement car il est certain que les « problèmes » sont interdépendants (transport en commun et distanciation par exemple) et donc difficile à résoudre. L'île de France, région classée rouge (surtout pour son manque de lits en réanimation) sera l’objet de toutes les attentions. Il sera donc du devoir citoyen pour respecter les gestes barrière afin de ne pas se voir imposer la marche arrière !
Ce qui est certain c’est que je ne suis pas prêt de me rendre ni dans une galerie marchande, ni dans un hyper ! Se retrouver à faire la queue leuleu (chanson phare d’André BEZU)… Merci ! Et puis pourquoi courir quand le principal est à votre porte.
Oui, je redoute que les « obligés » des transports en commun s’arrachent le poil car les mauvaises habitudes persistent… Oui, je redoute que la distanciation ne soit pas respectée… Oui, je redoute que la nouvelle approche du travail en open space soit stressante…
En deux maux comme en cent, je ne suis ni de la génération boy scout, ni de la génération IKEA !
Je n’irai pas me fourrer dans un labyrinthe même avec mon fil d’Ariane…