Pour une fois, ce ne sont ni les « inspecteurs-arrangeurs » de chez « Duchemin », ni les « inspecteurs - prospecteurs placiers » que vous signalent votre GPS qui ont dégoûté ! – un comble - un chef étoilé de Guadeloupe, Arnaud BLOQUEL, mais un fonctionnaire – zélé – de l’URSSAF qui, en avril 2018, s’était présenté dans son restaurant pour un contrôle de routine.
Lors de son intervention, ce contrôleur certainement avide de « se faire un étoilé » pour porter l’étoile sur son plan de carrière pose une question - dont la réponse semble être une évidence… - « Et vous monsieur le Chef cuistot, vous mangez Où ? Mais dans mon resto puisque j’y travaille… J’ai deux restos à St François… (Guadeloupe pour situer l’action !)
Et, quelques jours plus tard, notre chef cuistot étoilé reçoit une superbe récompense… Un redressement de 14.000 € sur 3 ans pour avoir enfreint la règle de l’avantage en nature non déclaré quand on est gérant majoritaire en matière de repas pris dans SON entreprise !
« L’addition ? Je la trouve salée car, comme la plupart des cuisiniers, je laisse à ma clientèle les produits nobles et me contente de plats simples comme le reste de ma brigade dont le repas figure à environ 6 € sur le bulletin de paye… Moi, je n’ai pas eu ce traitement loyal… Je suis CHEF et étoilé en plus ! Le petit homme « vertueur » s’est basé sur le prix moyen d’un repas payé par le client soit 107 € ! »
Merci Monsieur l’inspecteur… Vous avez récupéré 14.000 € ! Bravo ! Vous méritez une médaille… MAIS votre administration a perdu l’ensemble des cotisations des salariés de cette entreprise puisque le chef étoilé a décidé de quitter l’île afin de préparer, à Paris, le concours du meilleur ouvrier de France (il est déjà meilleur Maître restaurateur de l’an 2018) et partir ensuite pour la Floride !
La loi est la loi mais rien n’obligeait ce contrôleur à baser "son" calcul davantage en nature sur la note moyenne d’un client… Au fait, le vin était-il compris ?
Allez, mon cher Maître, un bon verre de rhum LONGUETEAU MONTEBELLO ou un vieux DAMOISEAU vous réconfortera !
Bientôt, le retraité d’une EPAD devra peut-être déclarer un avantage en nature, soumis à cotisations, pour ses plateaux repas servis ! Un comble malgré tout !