Du temps de Raffarin, on parlait de « raffarinade » quand il y avait une « promesse » non tenue… En Macronie, on pourrait dire « Jupiterinade » ou quelque chose du genre car il vous faut le constater la belle promesse racoleuse de la baisse de la taxe d’habitation se révèle, bien souvent, un leurre !
Quand les rois de la com’ du candidat ont brandi cette mesure – très attrayante après la dose de CSG – tout le petit monde des crédules louait Jupiter ! Mais quand on regarde de plus près la fiscalité des communes de son canton, on s’aperçoit que ce n’est pas toujours vrai, cette baisse de 30 % par petit tronçon… attendra !
Dans notre ex-canton de LIZY sur OURCQ, certaines communes rurales ont été contraintes d’augmenter l’imposition locale. Je n’ai pas suffisamment d’éléments (objectifs) pour donner une explication rationnelle. Il est certain que les dotations globales versées par l’état ont baissé mais ce n’est pas tout !
Mairesses et Maires auront le devoir de pédagogie afin de tenter d’expliquer à leurs citoyens cette hausse plutôt qu’une baisse attendue. Surtout ne dites pas comme DARMANIN : « Patientez… en 2020 ! »
Sans vouloir être un donneur de leçon, j’ai relevé les augmentations suivantes :
Communes | % Hausse taxe habitation |
|
|
DHUISY | 3.3 |
CONGY | 2.2 |
ISLES les MELDEUSES | 1.5 |
ETREPILLY | 1.0 |
CROUY sur OURCQ | 0.7 |
DOUY la RAMEE | 0.7 |
MAY en MULTIEN | 0.6 |
ARMENTIERES en BRIE | 0.6 |
|
|
Les autres communes : LIZY, MARY, OCQUERRE, COCHEREL, JAIGNES, TANCROU, LE PLESSIS-PLACY, TROCY, PUISIEUX, COULOMBS, GERMIGNY sous COULOMBS, VINCY, MARCILLY, VENDREST n’ont pas augmenté les pourcentages par rapport à 2017.