La corrida grecque…

Un nouveau jeu de l’européenne des jeux ! Une mise à prix de plusieurs milliards d’euros pour les participants !

Depuis que le « OCHI » (OXI = NON) s’est imposé lors du récent referendum de dimanche dernier, les dignitaires de l’Europe n’arrêtent pas de vociférer contre le TSIPRAS, ce petit jeunot gaucho qui vient semer la masturbation intellectuelle sur des sujets qui n’avaient pas lieu d’être soulevés. « Mon petit loupiot, si tu es dans l’Europe, tu te DOIS d’écouter tes paires ! Nous, nous avons des règles, des codes ! Alors ne ramène pas ton grain de sel ! Tu écoutes et tu fais ! Sinon... Tu retournes jouer sur la plage avec ton petit seau et ta pelle ! »

C’est ainsi que le cours des événements se déroulera si l’orthodoxie l’emporte.

Jamais je n’aurai pu penser que la corrida pouvait être un jeu grec ! Et pourtant, au moment où j’écris ce billet, l’incertitude règne. Sera-ce la mise à mort du Minotaure ou bien le jet de banderilles qui, de toute manière, lui feront mal ! Mieux vaut rester vivant que mort !

Que beaucoup cherchent à pousser les Grecs vers la sortie m’incommode. Il est vrai que le tonneau des Danaïdes ne sera jamais colmaté tant que les uns et les autres ne prendront pas les mesures efficaces pour redonner de l’investissement et de la croissance à ce « petit » pays ! On ne parle que de « verser » de l’argent pour payer les prochaines échéances ! N’est-ce-point de la « cavalerie » pour mauvais cheval ?

N’y aurait-il pas d’autres moyens (je laisse aux « brillants économistes » de toute confession, le choix des réponses et de s’entre-tuer !) comme, par exemple, avancer de l’argent pour créer de l’investissement contrôlé et en retour, percevoir l’usufruit me semblerait plus efficace.

Ne vouloir que baisser le niveau des retraites, augmenter les taux de TVA, est anxiogène pour le peuple et ces mesures n’auront guère d’effets sur l’économie réelle.

Et puis, demandons à Monsieur TSIPRAS et à son nouveau Ministre des Finances, Monsieur TSAKALOTOS (Ah ! loto est au pluriel…) de mettre TOUT EN ŒUVRE pour enfin instituer une véritable politique fiscale équitable et partagée. S’ils arrivent à le faire, ils feront mieux que nous qui chantons l’Arlésienne depuis bien longtemps !

Il n’y a pas que le gros problème de la finance qui se pose. La Grèce subit de plein fouet, et plus que l’Italie, les migrations de peuple d’Orient. Qui en parle ? Personne ! Cette terre est notre barrière naturelle face à cette invasion massive et incontrôlée. Le problème est également « géopolitique », ne l’oublions pas !

Une foule de journalistes, de photographes, de cameramen, se bouscule au portillon à la réunion des « Oscars » de ce soir. Toutes et tous veulent saisir ce moment historique où la mise à mort d’un pays, d’une nation, d’un peuple fera la « UNE » !

J’espère qu’ils en seront pour leurs frais !