J’me voyais déjà…

Comme dans la chanson… En haut de l’affiche d’un grand rassemblement ! Mais monsieur MELENCHON, ne nous chantez pas ce refrain ! J’aime votre côté de grand tribun mais hormis ceci, je pense que vous êtes un « doux rêveur » ! Vous êtes comme un Nostradamus du 21^ème siècle ! Un « Robin des bois », version 2015 ! Vous voyez déjà la grande vague submerger l’Europe ! Le tsunami de SANTORIN a existé ! C’était en Grèce – en Crète plus précisément - ! Il y a des lustres !

Non, monsieur MELENCHON, la situation de notre pays n’a RIEN à voir avec celle du peuple grec ! Vous connaissez la « chose » ! Pour résumer l’austérité grecque :

• PIB – 25 % (2009 à 2013)

• PAUVRETE + 33 % (2012)

• CHOMAGE + 190 % (9.5 % en 2009 et 27.6 % en 2014)

• DETTE + 36,5 % (2007 à 2013)

• REVENU – 30 % par ménage (2007 à 2012)

• SALAIRE et RETRAITE – 38 % (2009 à 2014)

• DEPRESSION + 273 % (3,3 % en 2009 – 12,3 % en 2013)

   

  TABLEAU NOIR !

Rien de comparable avec la France ! L’état du pays n’est guère brillant, j’en conviendrais aisément, mais peut-on dire que le peuple de France a subi les mêmes sacrifices  que le peuple Grec ? NON !

Avons-nous eu, dans nos pattes, et subi une forme de Troïka ? NON !

Bien sûr que certains points de cette Europe sont à revoir mais ce n’est pas en voulant jouer au « chamboule tout » que vous ferez avancer les choses.

Bien sûr qu’il faille que la Grèce trouve un accord avec l’ensemble de ses créanciers (trop souvent usuriers) pour lui donner un espoir de retrouver la croissance.

Bien sûr que l’Union Européenne se doit d’être à l’écoute de Yanis VAROUFAKIS, nouveau Ministre des Finances grec.

Bien sûr qu’il ne peut être question de passer l’éponge sur l’ardoise comme ce fut le cas en Amérique Latine ou dans d’autres pays comme auparavant !

Désolé, Monsieur MELENCHON, mais votre FRONT de GAUCHE n’est pas et ne sera pas SYRIZA, ne vous en déplaise. Nos cultures, nos institutions sont si différentes !

Vous nous parlez de « l’effet DOMINO » mais quel drôle de jeu ! Au fur et à mesure qu’ils avancent, ils se cassent tous la gueule !

Allez, Monsieur MELENCHON, arrêtez de danser le « sirtaki » !