Bien que n’ayant pas choisi un président lors des dernières présidentielles puisque j’appartenais à la catégorie des gens qui avait des opinions mais que ni l’un, ni l’autre des concourants de l’époque ne représentaient, je voudrais vous souhaiter sans être l’un de vos disciples un bon anniversaire.
Vous entrez le 12 août dans les « 60èmes rugissants » ! Tout comme moi, vous savez que c’est l’Antarctique ! Il y fait froid ! Que cette voie n’est pas navigable ! C’est un peu – je suis modéré dans mes propos, vous en conviendrez - l’état dans lequel notre pays se trouve aujourd’hui avec vous ou sans vous : Chômage galopant, crise économique sournoise, déficits budgétaires abyssaux, balance commerciale exécrable, frondes multiples de vos trouffions…
Comme cadeau d’anniversaire, on fait mieux ! Vous m’en excuserez !
Je crois que votre bonne étoile s’est égarée en 2012. Vous auriez du passer votre tour, laisser votre prédécesseur aux manettes d’un bateau déjà entré dans les 40èmes et attendre calmement – ce qui semble être un trait de votre caractère – de meilleurs auspices - sans vous réfugier dans la maison du même nom - et l’embellie éventuelle ! Oui, éventuelle car rien n’était moins certain ! Vos troupes vous reprochent votre virage à 180° pour oser mener à face cachée une politique libérale, celle que votre prédécesseur aurait accrue. Résultats ? Aucun ou si peu… Toutes les mesures « prises » ou à prendre seront rejetées. Pourquoi me direz-vous ?
Je pense que tous nos savants politiques – de tout bord – n’ont pas encore assimilé que SEUL un changement profond du comportement du citoyen sera une des clés de la solution.
Dame Martine a cru, en son temps, que le partage du temps de travail en ramenant sa durée légale à 35 heures résoudrait le chômage. Une véritable catastrophe pour l’économie : Perte de compétitivité et majoration des coûts de production. On n’a pas favorisé le travail… On a valorisé le loisir ! On voit le résultat aujourd’hui !
Sire Nicolas, en son règne, n’a pas eu le courage politique de mettre un terme à cette mesure contreproductive de peur de mettre tout le monde dans la rue. Il tenait à renouveler le contrat ! Il s’est simplement contenté de créer la mesure de la défiscalisation des heures supplémentaires ! Conséquences : Pas d’embauche et coût de 4,5 milliards € tant pour l’État (donc le contribuable) que la Sécurité Sociale ! Vous y avez mis fin à juste titre quand on se trouve en période de chômage maladif.
Mais alors, comment revenir sur les « droits acquis » ? Si un politique osait le faire… Il serait jeté à la vindicte populaire et pendu !
Et pourtant, il faudra bien un jour prendre conscience que nous ne pouvons plus faire comme avant !
Il faudra « abandonner » la civilisation de loisirs et se remettre au boulot !
Vous voulez la cerise sur le gâteau ? Allons-y !
En matière de politique étrangère, vos atermoiements n’ont pas été très clairs. Oh combien il était difficile – et délicat – dans le conflit israélo-palestinien de se démarquer des belligérants quand on cherche à condamner l’action des uns et « soutenir » l’action des autres ! Il n’y avait pas lieu de s’inscrire dans un camp ! Les exactions de « Tsahal » comme celles du « Hamas » sont à dénoncer et à condamner.
Monsieur le Président, vous qui entrez dans les 60èmes rugissants, mettez donc un tigre dans votre moteur ! Le bateau pris dans les glaces de l’Antarctique doit les briser sinon ce seront les 60èmes mugissants de la colère !
Je vous offre donc, tout simplement, un bon de carburant chez ESSO à prendre dans n’importe quelle station service de la marque.
J’oublie le côté caustique de mes propos, et sans encaustique, je vous souhaite « Bon anniversaire Monsieur le Président ».