J’ai retrouvé, par pur hasard dans mes archives, la profession de foi du candidat élu en 2008 (et j’en suis heureux pour lui car je le connais depuis 30 ans, lui aussi…) Jean François PARIGI. Je me suis donc attardé sur cette plaquette où le chiffre dix paraissait déjà sous la forme de mes 10 engagements et me suis permis de faire une « comparaison » avec la plaquette 2011 de Jean Christoph PIEQUET et de Nicolle CONAN.
Le chiffre 10 semble être la martingale, celle qui va vous faire gagner, car dans les deux cas, on retrouve une similitude dans la conception des « engagements ». Une légère différence cependant, l’un était candidat dans un milieu mi-urbain, mi-rural, l’autre est candidat dans un canton purement rural et très étendu.
Alors, sans aucune arrière-pensée malsaine, sans flagornerie, sans hypocrisie, sans ironie, sans complaisance non plus, je
vais non pas reprendre, point par point, les 10 engagements de Jean Christophe PIEQUET mais ses 4 thèmes de campagne et soulever quelques interrogations
« légitimes ou non » sur les moyens de les mettre en œuvre. Je suis comme « Lambda », et je suis en droit de me poser des « questions ». Je rappelle que le
8ème commandement de la Bible était : « Tu ne mentiras point ».
- RENFORCER nos SOLIDARITES, DEVELOPPER l’offre de soins de proximité et ASSURER une VRAIE prise en charge de la DEPEDANCE.
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Renforcer les solidarités et en particulier des associations de proximité. Sans entrer dans un débat délétère concernant l’ASSAD en Pays de l’Ourcq, je laisse aux intéressés le choix de leur niveau de griefs. Mais, il est incontestable que ce type d’association doit être particulièrement aidé. Cette aide doit être pérenne.
Développer l’offre de soins de proximité : Ici, encore, ce n’est pas le fait d’une seule personne. La Communauté (plusieurs membres) de Communes du Pays de l’Ourcq et le Conseil Général nous en montrent l’exemple en créant, dans quelques années, une maison de santé pluridisciplinaire à CROUY. Qu’importe le lieu de sa construction, que ce soit LIZY, CONGIS, CROUY ou PUISIEUX, il ne faudrait pas en faire, pour autant, un éventuel argument de campagne lors d’une prochaine consultation électorale… Le principal étant qu’elle sorte de terre, qu’elle soit exploitée dans l’intérêt général. Depuis des années nous subissons le déclin de la médecine de proximité… Et ce malgré toutes les mesures envisagées pour implanter en milieu rural de nouveaux toubibs !
Assurer une « vraie » prise en charge de la DEPENDANCE au niveau du Conseil Général me paraît être une évidence même si ce poste budgétaire englobe près de 45 % de celui-ci alors qu’il n’était que de 37 % en 2010. Le défi est de taille. L'aide personnalisée d'autonomie (APA) est à l'heure actuelle la principale forme de prise en charge de la dépendance. Son enveloppe ne cesse de grossir. Elle devrait atteindre 5,66 milliards d'euros cette année en FRANCE, selon l'Association des départements de France (ADF). Soit 800 millions de plus en deux ans. Une tendance difficilement supportable, étant donné l'état des finances publiques, aussi bien nationales que locales. L’APA est en effet versée par les conseils généraux. Une partie de la dépense leur est compensée par la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA), elle-même financée par la fameuse journée de solidarité, instaurée après la canicule de 2003, et par l'Assurance-maladie. Mais d'année en année, cette contribution couvre une part plus faible des dépenses des départements : le taux devrait tomber à 27% en 2010, selon l'ADF.
Ce n’est pas le combat d’un homme, d’un parti. C’est un engagement qui devrait être fédérateur car tout le monde est concerné par cette solidarité nationale. Pour d’autres renseignements plus techniques et plus approfondis sur cette réflexion nationale, consultez le dossier « rapport d’information du 23 juin 2010 – Assemblée Nationale ».
N’oublions pas, que mêmes-nous en « bonne santé » au moment présent, nous pouvons subir des maladies dégénératives !
- REVITALISER notre économie en soutenant nos commerçants, artisans, et en favorisant l’installation d’entreprises créatrices d’emplois sur notre territoire.
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Depuis Messieurs MEUTEY, WEHREL, cette problématique de la revitalisation du commerce
local a toujours été abordée… sans solution ! Les « essais » d’implantation, en matière de commerce alimentaire (boucher-charcutier, fruits et légumes…)
se sont transformés en abandon. Il n’est pas question de faire le rapprochement avec l’impact du commerce de masse. Mais le constat navrant est là ! De plus, la plupart des rares
« pas de porte » se sont transformés en « logements »… au fil des temps ! S’établir en zone rurale est un véritable défi financier !
Combien ont essayé ? Combien ont réussi ? Ce n’est pas être pessimiste, simplement réaliste !
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Favoriser l’implantation d’entreprises nouvelles. Qui peut être contre ? Personne ! Mais
sommes-nous maître du jeu ? Sans esprit de « polémique » (J’ai eu l’explication de Pierre ELBOODE… et l’en remercie) sur la « Planète
chanvre », planète miracle, transformée en comète qui a fui en pays columérien… Les EFFANEAUX seront-ils au rendez-vous ? Quand au devenir de
CIRCLE PRINTER’S, que peuvent faire l’ENSEMBLE de nos collectivités (Communauté de Communes, Conseil Général, Conseil Régional) si ce n’est que de se porter
« caution » d’un éventuel prêt de restructuration. Oui, sauver l’emploi est une priorité mais il faudra hypothéquer son propre avenir ! Des exemples de
« patron voyou » en la matière, il y en a eu… Et après… Tout le monde pleure…
- PROTEGER les personnes et les biens et ASSURER notre sécurité dans nos villages par la VIDEOPROTECTION.
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Je me suis déjà exprimé sur ce sujet. C’est un grand point de divergence avec Jean Christophe
PIEQUET (Réunion publique d’ETREPILLY). Je pense qu’il serait souhaitable, au niveau de chaque commune, d’analyser les types de délits commis avant de se doter d’un
réseau de caméras à relier à un poste de sécurité. Ce n’est pas un petit investissement au regard de son efficacité qui demeurera à démontrer en milieu rural ! La peur n'évite pas le
danger... Dormez tranquille, Je veille à votre place !
- AMELIORER nos transports (SNCF – CARS…) Là encore, je me suis longuement exprimé. Ai-je été « entendu » ? Je n’en ai pas l’impression mais j’y consacrerai un article plus tard. Quant à la sécurité de nos routes, je rappelle que seules les départementales et nationales déclassées sont à la charge du Conseil Général. L’entretien sécuritaire des autres voiries étant à la charge des communes. Le constat est sans appel : La plupart de nos voies communales sont dans un état de décomposition avancée ! L’addition pour une remise rapide en simple conformité pèsera sur les budgets ! Je pense que tous nos maires en ont déterminé la cause principale : Le transport par car totalement inadapté à nos voiries. Et ceci durera jusqu’en 2015 avec le CT2 ! Quand au déneigement de nos routes, je me permets de rappeler que les Communautés de Communes (premier échelon administratif en matière de collectivité territoriale – premier concerné par sa proximité de terrain – premier concerné par sa connaissance du terrain) peuvent prendre cette compétence facultative à leur charge et négocier des partenariats avec les agriculteurs et entreprises de BTP. On peut se renvoyer longtemps les boules de neige !
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L’enjeu électoral au niveau de notre canton est d’importance.
Les résultats demeurent incertains aussi bien à GAUCHE qu’à DROITE.
MOBILISEZ VOUS et VOTEZ ! S’abstenir, c’est la politique de l’autruche !