Dans sa lettre 24 de décembre 2013, le magazine de la Communauté de communes du Pays de l’Ourcq dénonce une décision inique du Conseil Régional Ile de France qui réduit la « future » - depuis le temps que l’on en parle… - zone d’activité d’un tiers.
Haro donc sur une partie du « mille feuilles » de la part de nos élus qui n’ignoraient pas que le Schéma Directeur Ile de France (SDRIF) 2013 l’emporterait sur l’ensemble des « schémas de cohérence territoriale » (S.CO.T) ! La bataille des pastilles fit donc rage ! De 3 « Valda verte », on est passé à 2 sucres d’orge. Un véritable « imbroglio » politique où les ténors de tous bords n’ont pas été foutus de trouver un réel consensus alors qu’il s’agissait d’emplois à créer dans des zones sinistrées !
Bien sûr, ce « projet » a servi de miroir aux alouettes à chaque période électorale. N’ont-ils pas brandi cette pancarte : « 1.000 emplois près de chez vous » ! Tous les chiffres furent donnés : 1.000, 800, 400… Et demain (au mieux, pas avant 2015 !) combien ?
Alors où en est-on aujourd’hui ?
Ce projet « ressuscité » par son nouveau porteur, est remis sur rail en 2007. Pierre RIGAULT, président du Syndicat Mixte Marne Ourcq, s’en était expliqué en mai 2007 dans les colonnes du Pays Briard. Controversé à maintes reprises (et je fus de ceux-ci non pas pour de vagues « raisons écologiques » mais pour être à contretemps dans son choix tourné principalement sur la logistique) le premier « investisseur » PROLOGIS ramasse « ses billes » en 2011. Un nouvel aménageur prend la relève : BATILOGISTIC qui, ayant compris la leçon de son prédécesseur ne construirait que 21 Ha dédiés à la logistique (de 52, on passerait à 21… 60 % de moins… « Le tout logistique semblait donc bien être une erreur… » et création de 3 parcs PMI/PME (au lieu d’un de 5 Ha) sur 36 Ha. Soit un total constructible de 57 Ha sur les 118 acquis ! Et le reste ?
Si aucun « évènement » de dernière heure n’intervient, le SDRIF 2013 règnera en « maître absolu » jusqu’en 2030 !
Le projet initial portait sur une zone logistique de 52 Ha et d’un parc PME/PMI de 5 Ha. Il avait été « acquis » - dans quelles conditions ? – un ensemble de terrain d’une surface de 118 Ha. Soit 57 Ha liés à une activité économique et 61 Ha en réserve foncière. Était-il nécessaire d’acquérir autant de terrain ? Vouloir créer « crèches, restaurants » n’est-ce-point déshabiller nos centres villes déjà menacés par la désertification des commerces ? Alors, et pourquoi ne pas créer une zone hôtelière pour héberger les futurs athlètes nationaux et internationaux ? Ils seraient au vert à « Natura 2000 » - plus besoin d'aller à Isola 2000 - et l’usage de « mode doux » en transport serait la continuité de leur entrainement !
Combien d’articles ai-je écrit sur ce dossier ? Une bonne dizaine !
Non, je n’ai pas – et je n’ai plus - l’esprit polémique. L’emploi est un mot trop sérieux pour le mettre à toutes les sauces… Surtout dans nos cantons délaissés !
Mais combien d’argent du contribuable a été mis dans ce qui n’est encore que fondation ? De l’achat des terres, de la construction du château d’eau, des « études » en tout genre, des années perdues en terme financier, des énergies gaspillées… Des millions € !
Que le Syndicat mixte ouvre ses comptes ! Nous avons aussi le droit de savoir ! C’est ce qui s’appelle la transparence ! N’êtes-vous point « responsables » de l’usage de nos deniers ? Auriez-vous la « trouille » de ne pas retrouver votre siège ou votre strapontin aux prochaines élections communautaires ?
Un conseil, et sans être communautaire, n’utilisez pas ce dossier pour vos futurs catalogues électoraux ! A moins de jouer – façon de dire – la VERITE et de ne pas brandir à corps et à cri ce que vous n’avez pas encore obtenu de concret aujourd’hui ! Rappelez-vous le fameux « contrat PROLOGIS »… générateur de 150 millions € ! A l’eau !
Des péripéties ? Il y en aura encore, hélas, car, encore une fois les « visions » sont partisanes et n’œuvrent pas dans le même sens ! J’aurai souhaité que nos « politiques » portent le monocle quand ils lisent le mot « emploi » ! Mais chacun conserve ses lorgnons !
Attendez donc la pose de la première pierre qui, pour l’instant, reste tombale !
Il faut savoir faire son « mea culpa » et reconnaître « ses propres erreurs d’appréciation ».
Vous le demandez au Président ? Alors pourquoi pas à VOUS ?