Oui, bien sûr, je m’intéresse – bien que n’étant pas concerné DIRECTEMENT – à la situation de l’entreprise H 2 D
qui avait repris, dans les conditions que vous savez, les restes de l’empire de Jean DIDIER sans son monument phare qu’était la « pyramide ».
N’oublions pas que le repreneur du site de MARY aura les « mains libres » pour, éventuellement, « dégraisser » ses effectifs à compter du mois d’octobre 2013. L’activité marysienne semblerait être en « dents de scie » avec des petits hauts et de grands bas. Il paraitrait que l’entreprise, pour des raisons financières, n’aurait payé que la moitié du 13ème mois.
Au moment d’une appétence sans limite – même pas financière… - qui se situe en 2011, le groupe d’un seul homme H 2 D dispose de 3 unités de fabrication en matière d’imprimerie de labeur : HELLEMMES, LYS, MARY. En juillet 2012, le site d’HELLEMMES est liquidé par décision judiciaire du tribunal de Commerce de LILLE. 82 salariés sont licenciés alors qu’ils avaient « abandonné » leur propre prime de licenciement extralégale (45.000 €) au profit de la nouvelle entité H2D HELLEMMES…
De 3, on est passé à 2.
En janvier 2013, le site de H2D LYS est mis en redressement judiciaire avec une période d’observation de 6 mois. Lors d’une récente audience (juillet 2013), le Tribunal de DUNKERQUE, a décidé de prolonger la période d’observation jusqu’en janvier 2014.
Et après ? A qui le tour ?
Je me souviens d’avoir à l’époque (2011) fait le tour des repreneurs éventuels. Il y avait sur les rangs : SEGO (sans laine), MAURY Imprimeurs, et l’ancien DIDIER, monsieur DONGHI. La préférence a été donnée à celui qui connaissait son petit monde. Un bien ou un mal ?
Quand on regarde, depuis 2011, l’évolution de MAURY, les « décideurs » devraient avoir presque de profond regret à ne pas lui avoir « donné » la préférence. Mais l’histoire des prétoires en avait décidé autrement !
Les mois à venir seront cruciaux pour les deux sites.