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paysdel'ourcqVoici l’extrait que l’on pouvait lire suite au dernier Conseil Communautaire de décembre 2011 :

 

« M. EELBODE fait ensuite un point sur la reprise de l'imprimerie Didier Mary par l'entreprise H2D dans le cadre de laquelle 263 emplois ont pu être maintenus sur le site. Il précise qu'au bout de deux mois, les objectifs du repreneur sont pratiquement atteints et salue la nouvelle direction tout comme le personnel qui, à effectif réduit, met toute son énergie dans la reprise de l'activité. Il remarque cependant qu'il s'agit d'un pari industriel et qu'en conséquence, rien n'est acquis, même si les débuts sont encourageants.

 

M. EELBODE souligne que le Conseil peut se satisfaire du rôle joué par la collectivité pour le maintien  d’'emplois industriels dans le canton. Il n'était pas imaginable qu'un site d'une telle complexité reste ainsi en déshérence. Il indique que le Tribunal de Commerce de Meaux actera la cession prochainement. »

  

J’ai mis le temps de la réflexion et encore une fois, je vais m’attirer les « foudres » par ces remarques. Je vais donc les assumer sans pour autant renier mes « sensibilités » quelque peu « voltairiennes » !

 

Je ne peux être que satisfait que ce site industriel, phare de notre canton profondément rural, retrouve son activité première qu’est l’imprimerie de labeur. Je salue - et je pense l’avoir suffisamment dit- la détermination de Messieurs DONGHI et DORCHAIN pour avoir eu l’audace, le courage, de vouloir pérenniser un « outil » qui, depuis quelques années, allait de « charybde en scylla » ou plus exactement de « plan social » en « plan social » ! Enfin, on venait de découvrir qu’un « fonds de pension » n’était pas à même de donner un essor économique à l’outil qu’il avait acquis… Un « financier » n’est pas un « imprimeur » même de billets !

 

Il est vrai que la situation du groupe « Circle Printer’s » devenait un enjeu majeur pour la survie économique de notre canton. La mise en redressement judiciaire en février 2011 ne pouvait que « sensibiliser » les acteurs économiques à cette nécessité de trouver un « plan B » pour comme je le disais « il faut sauver le soldat Didier ». Ce fut, je crois pouvoir le dire, à moins que je ne me trompe, un « enjeu » majeur dans la campagne des « élections cantonales » où l’emploi prit une place « prioritaire » dans le débat. Ce qui me semblait « normal » !

 

Mais, doit-on, pour autant, mettre en exergue, son propre devoir ? Votre rôle ne pouvait consister à demeurer « spectateur », vous vous étiez engagés à agir, vous deviez agir, et vous avez agi ! Bien, point final !

 

Je pense, très sincèrement, qu’à ces « effusions » d’autosatisfaction du devoir accompli, il aurait fallu- ce n’est que ma perception et vous ne m’en voudrez pas - aussi « parler » des « autres », de celles et ceux qui, hélas, sont restés sur le bord du chemin. Comme chacun le sait, à moins de croire à la « bonne fée » ou au « Père Noël », qu’un « décideur réaliste » ne peut s’engager à reprendre l’ensemble du personnel ! Il y va de la crédibilité de son projet. Alors, naturellement dirai-je, il y a des « victimes collatérales » ! Prenez n’importe quel « montage », il y aura toujours des « rescapés » et des « naufragés » ! Regardez « SEA France »… De mener en bateau, on vous remet sur les rails ! 880 personnes à quai, 500 devraient retrouver les rails de l’emploi ! 300 resteront sur la voie de garage !

 

Autorisons-nous à reconnaître également le « fair-play » assez bon enfant de l’ensemble des « indignés » même si, dans leur colère, ils vous ont fait respirer quelques odeurs de pneumatiques brûlés ! Ni acte délibéré de vandalisme, ni saccage de l’outil industriel, ni provocation envers les forces de l’Ordre n’ont été à déplorer. Ce qui, je le souligne, n’est pas toujours le cas dans des conflits sociaux. Un grand merci à la Gendarmerie, aux membres des R.G, qui par leur sens du dialogue et de la « diplomatie » ont également contribué à « calmer » les esprits.

 

La page est aujourd’hui tournée vers l’avenir.

 

Mais, les « autres » que sont-ils devenus ?

 

Demandons à Jacques PRADEL de nous refaire une émission phare : « Perdu de vue » !

 

Voila ce que j’avais à vous dire.

 

Ce n’est pas sur le « fond » mais sur la « forme » que porte ce billet. Vous avez oublié de parler des « oubliés » et de faire un brin de référence à l’ensemble des actrices et acteurs qui part leur comportement responsable vous ont permis de porter ce dossier sur les fonds baptismaux d’une nouvelle ère à la « JEAN DIDIER ».

 

NON, je n'ai pas tiré sur le "pianiste" ! Je souhaitais remettre les "choses" dans leur contexte.

 

 

Tag(s) : #LIZY et son canton
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