Nous assistons depuis quelques jours à l’art de laver son linge sale en famille. Dans sa marche forcenée vers le « sociétal », le gouvernement et sa famille politique – recomposée ou en voie de décomposition - cherchent à nous vendre le « made in France » de la Mère DENIS ressuscitée ! Sachez gentes dames et nobles seigneurs que nous n’avons guère besoin de votre nouvelle machine à broyer pour détacher de nos « us et coutumes » la conduite à suivre pour l’éducation de nos enfants dans nos familles. L’essorage… ça suffit ! Les produits verts, nous vous en faisons cadeau ! Les « pochettes surprises » ? Nous avons passé l’âge de les ouvrir !
Après « l’épisode du ménage pour tous », vous voudriez encore vous immiscer dans la refondation – in vitro ou naturelle – de la noble institution qu’est la FAMILLE – bande de voyeurs ! – en bannissant de notre savoir hérité de nos ancêtres – qui n’étaient pas toujours gaulois - qu’un enfant n’est pas que la rencontre – voulue ou fortuite – d’une ovule et d’un spermatozoïde issus d’un « corps à corps » – sans violence, bien sûr - entre une femme et un homme mais aussi d’un acte chirurgical ordonné qui donnerait à deux personnes de même sexe cette possibilité de porter un enfant. Eh bien, cette « révolution sociétale », je ne la partage pas !
Il est évident qu’il fallait légaliser – j’écris bien légaliser – les « unions cachées » de longue date. D’autres pays l’ont fait en Europe avec des « choix » différents, soit l’Union civile, soit le « mariage ». C’est un fait acquis… Cependant, en matière de procréation ou d’adoption, les « légalisateurs » ont choisi des voies différentes. Vouloir tout simplement nous faire admettre qu’il n’y a plus de « papa », plus de « maman » pour avoir un enfant… La pilule – non contraceptive – ne passe pas ! Qu’un couple de même sexe puisse adopter un môme abandonné, victime innocente, trouvant un réconfort auprès de deux personnes qui physiologiquement demeureront incapables de procréer, pourquoi pas ! Les « mœurs » ont évolué ! Mais introduire – aux forceps - PMA et GPA dans des amendements tant désirés par une classe d’enfants de chœur pour compléter une loi qui n’avait rien d’une priorité nationale me semble inconséquent et totalement irrationnel.
Quant à la « théorie du genre », y avait-il urgence à la porter sur les fonds baptismaux alors que les Français, dans leur ensemble, attendent – demain ou jamais – une véritable révolution en matière d’emploi, de chômage, de fiscalité ? Traitez donc des vrais problèmes sociaux et laissez dans la chambre à coucher les problèmes sociétaux ! Pourquoi vouloir chercher à niveler les « différences » dans des domaines aussi clivants ? Il y aura toujours des garçons et des filles… Fort heureusement ! Que l’on combatte à l’école les « conneries » du genre – sans théorie d’ailleurs – « les garçons naissent dans les choux, les filles dans les roses… » Ne prenons pas nos mômes pour des attardés mentaux ! Il n’y a pas besoin de leur expliquer la sexualité ! Dans ce domaine, ils ont passé leur CAP avant vous ! Ne vous en déplaise ! Sachez, pour être de « bonne foi », que le « partenariat » entre la ligne « AZUR » et l’Éducation Nationale ne date pas d’hier ! Celui-ci, dans le cadre de l’information – sans cours particulier – sur la sexualité (pas toujours bien vécue…) a été approuvé en 2009 par Xavier DARCOS, puis par Luc CHATEL ! Vincent PEILLON aurait mieux fait de réintroduire les notions fondamentales de l’enseignement comme l’orthographe et le calcul mental ! L’illettrisme en classe de 6ème est inconcevable en 2014 !
Il semblerait que nos gouvernants aient remis aux calendes grecs P.M.A, G.P.A et fumeuse théorie du genre ! Ouf… pour l’instant mais les « renoncements momentanés » sont souvent les précurseurs des « revirements occasionnés » ! C’est ce qui s’appelle, en politique, chalouper !
Arrêtez la grande lessive de nos cerveaux !
Attaquez vous à l’immense tâche de la remise sur les rails du train « France » avant de vous le faire botter ! Une locomotive, pas un wagon de queue !
Le « sociétal » passe après le «primordial » ! L’urgence s’impose !