Le candidat socialiste à l’élection présidentielle a été désigné dimanche soir : François HOLLANDE.
Et déjà les premières salves sont tirées : La cavalerie UMP monte à cheval et les petits soldats de SOLFERINO n’auront qu’à bien se tenir ! Qu’on se le dise !
Comme je le craignais, cette campagne napoléonienne va durer 8 mois ! Elle augure d’âpres combats et nous, simples citoyens, nous n’auront qu’à jouer les brancardiers de service !
Non, Messieurs les belligérants, vous nous devez une autre image de la politique. Et au premier chef : La VERITE !
Que vous soyez à Gauche, à Droite, il y aura toujours dans la tête de « l’homme politique » d’aujourd’hui, la place des coulisses avec ses arrangements, ses tractations, ses reniements, ses mariages d’un jour, ses alliances contre nature… Et j’en passe ! Se faire élire, c’est, avant tout, aller à la pêche aux voix ! Tout est dit !
La politique de caniveau, je ne l’accepte plus ! Cette opinion, entièrement personnelle, concerne, naturellement, les deux camps : Les « solférinotistes » et les « grognards napoléoniens » !
Que l’on cherche à « démonter » - ce qui n’est pas toujours le cas quand on se veut sincère - le programme de l’un et de l’autre, je le conçois. Mais l’imagerie caricaturale, genre « les tontons flingueurs » ou « l’homme au pistolet d’or » ne me fait même pas sourire !
Oui, Messieurs, qu’allez-vous encore nous promettre quand la croissance n’est pas au rendez-vous, quand les déficits filent à la vitesse du TGV, quand la défiance fait place à la confiance ? Un homme ou une femme providentiel(le), vous y croyez ?
Je voudrais reprendre les paroles de Monsieur GUAINO (source REUTERS - Th. Lévêque - 16 octobre 2011) quand il écrit (je cite) : « L’élection du Président de la République au suffrage universel dans la Ve république, c’est un homme ou une femme qui se LIBERE de son camp pour aller à la rencontre des Français »… Je me permets d’émettre un doute ! Et pourtant, d'habitude, il est plus pertinent...
Sans un « appareil », il n’y a pas de Président ou Présidente ! Un candidat peut être « naturel » sans pour autant être « surnaturel » ! Pour le « surnaturel », il (ou elle) ne peut l’être qu’avec l’appui de son parti, de ses troupes, de ses troufions… Sans parti « pris », la possibilité de l’élection victorieuse demeure incertaine pour le (ou la candidate) libéré(e) de son camp et de ses « alliés » !