La cavaleur – version 2011 !
Non, je ne vous parlerai pas du film de Ph. De BROCA de 1979 interprété d’une façon magistrale par Jean ROCHEFORT mais de D.S.K.
Hier soir, j’ai regardé, avec grande attention et une écoute active, l’émission d’actualité consacrée à D.S.K présentée par David PUJADAS.
Dans l’ensemble, je dois avouer que la qualité du débat a été de « bon ton » hormis quelques couacs et coups de gueule ! Je comprends parfaitement la grosse colère de Manuel VALLS qui s’insurgeait de l’exploitation faite au nom de la « moralité » du parti qu’il représente.
J’ai trouvé, déplacé – ce n’est que mon sentiment, et je respecte la pensée des autres – les propos d’Ivan RIOUFOL sur la moralité ! Pourquoi jeter l’opprobre sur le Parti Socialiste au travers « l’affaire » D.S.K ? Reprendre à son compte la parole du chef de l’Etat émise lors d’un récent conseil qui aurait dit – je n’y étais pas… Je rapporte simplement – « Au moins on n’aura pas de leçon de morale à recevoir des socialistes… » ne montre pas une forme d’objectivité personnelle. Et je m’en émeus ! Je me permettrais de rappeler à ce Monsieur que l’on n’a jamais mis la « morale » en avant pour nos récents présidents de la République. Tout le monde connaissait les « cavaleurs » de la République. Personne n’a osé jeter l’anathème sur les partis politiques qu’ils représentaient. Alors, pourquoi ramener ce débat sur la MORALITE aujourd’hui ?
Que D.S.K soit un « cavaleur », c’est son affaire et surtout celle de son entourage. Mais « cavaleur » ne signifie pas « violeur ». Attendons le déroulement du procès pour connaître réellement les faits reprochés à D.S.K. Bien des « interrogations » demeurent pour ne pas dire de zones noires. Disqualifié de la course aux primaires et in fine de la course à la Présidentielle 2012, c’est une certitude. « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose » ! Laissons lui assumer sa conscience et sa défense. Il n’était qu’un candidat « potentiel » du Parti Socialiste !
La France, dans son Histoire, a toujours rencontré des « cavaleurs ». Est-ce notre côté « gaulois » ?
Ce que je souhaite, au plus haut point, c’est la VERITE - pas celle si je mens -, la VERITE sans tabou.
J’espère que la Justice américaine ne me ramènera pas à l’esprit, la fable de LA FONTAINE, les animaux malades de la peste : « Selon que vous soyez puissant ou misérable, les jugements de la Cour vous rendront blanc ou noir »…