Albert ! Où est ta grenouille ?

Je me pose encore davantage la question aujourd’hui quand les minaudeurs et minaudeuses qui nous présentent l’état du ciel à venir se gourent même en usant de l’I.A (imaginez donc la suite sans cet apport précieux !)

Mon pauvre Albert, tu n’avais qu’un bocal et ta p’tiote guernouille pour donner à tes fidèles adeptes le temps qu’ils auront le 15 août à tataouine les bains !

Tu n’étais pas là pour un défilé de mode comme le font aujourd’hui celles et ceux qui nous annoncent « attention, aux températures qui vont chuter et au verglas, un épisode pluvio-neigeux venu du front nord s’abattra sur les départements d’Ile de France en fin de journée » !

Branle-bas de combat dans les départements concernés. Les engins font le plein de sel ou en eau saumurée. Les effectifs sont sur le pied de guerre. Les chaines de radios et de télés ; non-stop, déversent leur message plus anxiogène qu’apaisant : « Évitez de sortir de chez vous », « soyez prudent », « réduisez votre vitesse »…

Toutes les autorités (du préfet au président de conseil régional, aux maires) sans oublier les citoyens relayeurs sur leurs réseaux sociaux diffusent l’alerte !

A quiconque sa perception de l’info météo !

Eh bien, mes chers concitoyens du nord est de la Seine et Marne, j’ai eu le loisir de constater qu’il pleuvait à gogo ce matin, que le paysage était mouillé et que la température matinale( à 7 h)  était de 11 ° !

J’entends déjà et encore les « esprits chagrins » qui me diront : « Et si 15 centimètres de neige et une température de – 5 ° paralysaient la circulation, tu aurais été bien content de le savoir pour te prémunir d’un danger latent en sortant de chez toi » !

Que dois-je répondre ? RIEN !

J’ai le sentiment, amer, que nos figurants météorologues, malgré des moyens renforcés, sont dans l’erreur du 50/50 !

Comme en « politicaillerie », les prévisions météorologiques demeurent sujettes aux contraintes extérieures totalement indépendantes et factuelles !

Si je vous dis que demain, s’il ne pleut pas, il fera beau, vous me croirez ! Merci !