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Les méandres de l’arithmétique politique !

Il est vrai que le suis un « sanguin », peut être une petite « ressemblance » avec un certain Philippe SEGUIN qui fut l’un de mes « modèles » dans ma traversée militante.

Je n’ai pas cherché à comprendre (bien qu’il n’y ait rien à comprendre) que cette censure n’était qu’un « jeu de bonneteau politicien » qui consistait à faire chuter les projets et les perspectives budgétaires du gouvernement BARNIER.

Et pour mettre à exécution la sentence, il FALLAIT additionner les voix des députés des « extrêmes » afin d’obtenir la majorité de 288 voix sur 574 membres du Parlement.

C'était digne d'une soupe empoisonnée mais qu'importe le flacon pourvu que l'on ait l'ivresse ! 

MELANGER les légumes de cultures différentes ne pouvait donner que du fiel ! La potion est bue !

L’affaire a été « dans le sac » avec 331 voix pour cette censure !

La première motion de censure à débattre était celle déposée par l’extrême gauche.

L’analyse des votes donne :

  • LFI = 71 voix
  • PS = 65 voix sur 66
  • ECOLOS = 38 voix
  • GRD = 16 voix sur 17

SOIT 190 voix

  • RN = 123 voix
  • UDR = 16 voix

        SOIT 139 voix

Les deux porteurs et signataires totalisant 329 voix sur les 331 acquises.

Les réactions des « pseudo vainqueurs » n’ont pas tardées !

Ils se sont bien défendus en criant haut et fort que « JAMAIS, OH GRAND JAMAIS, nous avons pactisé avec le diable » !  Il n’y a eu qu’un « pacte » de non-agression à durée ultra limitée, le temps d’un vote.

Il fallait pour faire avorter ce budget jugé inacceptable en la forme, passer à  l’addition (sans addiction) mathématique des voix des deux partis ce qui était la condition arithmétique pour atteindre et dépasser la limite de 288 !

Personne n’a voulu poursuivre l’aventure avec Michel BARNIER en refusant de voter ce budget sans utiliser l’arme du 49.3.

Un nouveau premier ministre sera désigné par le Président de la République car il faudra bien sortir de cette crise institutionnelle !

QUI, à bord du voilier « France en péril », osera prendre le départ pour un cap « sans espérance » à moins d’envisager de naviguer à contre-courant mais sans compromissions.

Encore une fois, je vais reprendre les argumentaires du maire de Meaux après cette censure tout en rappelant qu’il a été aussi au centre du jeu dans les épisodes FILLON et SARKOZY.

Sur France Info, il déclarait : « la faute de toutes celles et ceux qui, depuis le début, jouent avec la démocratie, utilisent leur petit pouvoir de déstabilisation d’une Assemblée à un moment où les crises sont multiples et où la France a besoin d’être forte. Le président Macron a aggravé la situation en faisant cette dissolution qui a complètement perturbé le jeu. C’est une faute historique qui a été commise et que nous payons très cher et qui fait que, en réalité, on ne pourra pas tenir comme ça jusqu’en 2027. Si le président de la République accepte de comprendre que tout est bloqué et que le but dans la vie n’est pas de se maintenir au pouvoir au détriment de l’intérêt du pays, il démissionne… » 

Encore une fois, parlons de « l’enfer de Matignon » !

Monsieur BARNIER, expédiez les « affaires courantes » et prenez de la hauteur dans votre Savoie pour admirer les travaux d’Hercule que votre successeur aura à charge. Le rire est interdit !

Avec mes respects.


 

Tag(s) : #bannier censure, #lepen censure, #melenchon censure, #macron
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