J’ai passé l’âge de m’adresser à toi mais un regain de jeunesse, malgré mon âge avancé, m’a poussé à prendre ma plume (de canard qui n’est pas à la fête aujourd’hui) pour échanger quelques mots parmi les maux qui nous ont envahi !
Je ne parlerai pas – ou très peu – de la sphère politico médiatique qui, depuis bon nombre de mois, nous met en émoi.
L’effervescence d’une fin d’année délicate prédomine et même un « Alka-seltzer » ne suffirait pas à éteindre mes aigreurs d’estomac !
C’est un véritable « charivari » qui se déroule sous nos yeux : Les premiers ministres n’ont que des CDD mais avec un super avantage, celui de garder une rente pendant des années tout en ayant peu cotisé.
Les chapeaux à plumes des partis se livrent à des querelles intestines pour savoir qui portera l’estocade finale à la 5ème République. Il y avait les 3M et ça collait, mais avec le temps, il n’en reste que 2…
Les ententes et alliances de circonstance, les conspirations secrètes, sont devenues les actes courants de celles et ceux qui voudraient prendre le pouvoir sans l’avoir à exercer.
Les éventuels postulants posent LEURS CONDITIONS pour « figurer » et « entrer » dans un gouvernement. « Je veux bien être votre ministre si… » Du jamais vu !
Le Président, caractériel avéré, trop souvent déguisé en palefrenier des écuries d’Augias, ne peut s’empêcher de perdre son sang froid et de verser au débat public des ébats d’un gamin à qui l’adulte a fait une remontrance.
D’accord, il a perdu de sa superbe, il s’est fait tordre le bras et a ramassé une taloche d’un palois en verve qui voulait, pour son petit Noël, toucher le titre qu’il convoitait depuis si longtemps !
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Le président avec ses écarts de langage ne pourra pas prétendre ni au titre du « Molière », ni de « la plume d’or ». Trop transgressif dans ses propos, trop agressif dans ses rapports avec celles et ceux qui ne jouent pas son camp, qui détonnent pour ne pas aller plus loin dans le verbe.
Je rêvais d’un Noël blanc, celui que nous chantait TINO ROSSI :
« Oh quand j'entends chanter Noël
J'aime revoir mes joies d'enfant
Le sapin scintillant, la neige d'argent
Noël, mon beau rêve blanc »
Les années se sont succédé.
Le beau sapin – malgré un profond engouement – ne trône plus au milieu des places de nos villages ! L’écologie punitive est passée par là !
D’ailleurs, les épicéas, qui perdent leurs aiguilles dans le salon, se sont raréfiés pour laisser la place au sapin de Noël « Nordmann » venu tout droit des forêts du Caucase. Le sapin épicéa perd ses racines vosgiennes !
Le noël blanc est devenu la légende des siècles !
Il pleut, il pleut bergère…
Et dans les territoires oubliés de la république (sauf lors de crises majeures) ce sont les ouragans, les cyclones qui ravagent ceux-ci. Le sapin n'y a pas sa place !
Le rituel messianique se perd faute d’ecclésiastique !
La sacro-sainte messe de MINUIT et son chant « Minuit chrétien » que j’entonnais à la chorale de LIZY ne sont que des « bons souvenirs ».
« Minuit, chrétiens, c’est l’heure solennelle
Où l’Homme-Dieu descendit jusqu’à nous,
Pour effacer la tache originelle,
Et de son Père arrêter le courroux.
Le monde entier tressaille d’espérance,
À cette nuit qui lui donne un Sauveur.
Peuple, à genoux, attends ta délivrance
Noël! Noël! Voici le Rédempteur!
Noël! Noël! Voici le Rédempteur! »
Maintenant, ce sont les 3 messes basses qui lui ont succédé !
NOËL, c’est aussi la fête de la famille, fête païenne pour les agapes et les cadeaux.
Eh oui, c’est en prenant de l’âge que l’on s’aperçoit que le cercle de famille se rétrécit !
Les pensées demeurent mais les "us et coutume" se sont évanouis dans les méandres de la vie quotidienne.
Oui Père NOËL, j’ai le blues mais sans déprime quand arrive NOËL !
Malgré cette mélancolie qui me talonne, je vous souhaite, à toutes et tous, un NOËL HEUREUX que vous partagerez avec les vôtres.
Bonne fête de NOËL !
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Et toi, père NOËL, n’oublie pas que l’accès par la cheminée est des plus dangereux car ce sont des « inserts » ! n’oublie pas ta vignette crit’air pour circuler en ville !