L’anxiété nous prive de réflexions ! Je l’avoue, je viens d’en subir les effets.
Le climat est tellement anxiogène à lire, à écouter tous les bruits qui fusent des chapelles médiatiques, politiques, que je me suis mis le « doigt dans l’œil » !
Rassurez vous, je vois encore « clair » même si mon acuité visuelle a baissé. Vous ne me verrez pas encore avec la canne blanche !
J’ai été, comme certains d’ailleurs, alarmiste sans pour autant avoir la certitude que le plongeon dans l’inconnu pourrait nous mettre dans la mouise comme en Grèce en 2009 qui avait une dette de 279 milliards € !
Il faut bien comprendre – et je ne sais pas tout – qu’en cas de refus du budget 2025, celui de 2024 resterait la référence !
Voila comment se propage la rumeur du chaos en « oubliant » de préciser les points de recours !
Catastrophisme, crise institutionnelle grave, fake news à gogo (pour gogos) si Barnier et son gouvernement étaient mis à terre,
Reconnaissons que la porte-parole du gouvernement, Maud BREGEON, avait parlé d’une crise financière et un scénario à la grecque !
Dans les deux camps susceptibles de savonner la planche, les déclarations sont à l’excuse en jouant du refrain : « Ce n’est pas moi, c’est sa faute ! »
J’ai, en outre, entendu les propos de madame la présidente de l’Assemblée Nationale, madame Yaël BRAUN-PIVET qui disait au micro de « Sud Radio » : « J’entends tout et souvent n’importe quoi (genre Bruno Retailleau qui dit craindre qu'une censure du gouvernement "précipite la France dans le gouffre"..) Nos textes sont bien faits, notre Constitution et nos règles sont là, donc pas de catastrophe annoncée »
J’ai repris mes esprits !
Je regrette d’avoir été alarmiste à ce point car même si Michel BARNIER se fracture une patte dans l’épreuve du slalom géant Matignon 2024 en chutant sur une plaque verglacée, il y aura, certes, une grande instabilité politique car il faudra recommencer le tour de piste pour l’hôte de Matignon.
Je crois que la caricature n’est pas toujours heureuse dans ces moments délicats quand on ose dire que Marine LE PEN, en cas de vote de la censure, prendrait le risque de voir madame ROUSSEAU en cheftaine de gouvernement et de monsieur BOYARD en qualité de premier flic de France ! La nomination d’un premier ministre appartient au Président !
Quant au porte-voix de LFI, Manuel BOMPARD, il a estimé que « cette manière de prendre les Français pour des imbéciles est juste insupportable et inacceptable. Il faut arrêter avec ces discours catastrophistes, en France, il n’y a pas de « shutdown » comme aux États-Unis. C’est un mensonge pur et simple : le calendrier parlementaire permet tout à fait, dans ce cas-là, de discuter et de mettre en place un autre budget »
Je suis curieux, lequel monsieur BOMPARD ?
Comme on le dit souvent : « La peur n’évite pas le danger » !
Une hypothèse non négligeable qui circule sous le manteau : Peut-être que face à cette nouvelle crise institutionnelle ouverte, le Président préfèrera tirer sa révérence et quitter sa fonction en partant sur l’image de celui qui a sauvé et redonné VIE à NOTRE DAME.
Manu, le nouveau QUASIMODO de NOTRE DAME !