Il y a 106 ans !

Le 11 novembre 1918, la grande guerre se terminait.

Aujourd’hui, notre devoir de mémoires nous OBLIGE à commémorer cet instant solennel où le son des cloches a remplacé celui du canon.

Qui pouvait penser que cet armistice serait bafoué quelque 20 années plus tard par le même belligérant ?

Cette cérémonie lizéenne s’est placée sous l’autorité de Maxence GILLE, l’édile, d’Yves PARIGI, maire de MARY SUR MARNE, d’Alain ROUVELAT, suppléant de notre députée, Madame Béatrice ROULLAUD, de Madame Cindy MOUSSI-LEGUILLOU, notre conseillère départementale, d’une partie des membres du Conseil Municipal de LIZY et de l’ensemble des représentants des corps constitués (Gendarmerie, Pompiers, jeunes sapeurs-pompiers, Croix Rouge) sans oublier nos anciens combattants, les porte-drapeaux !

Maestro Bernard MENIL et sa fanfare était de la partie.

Après le traditionnel « Ouvrez le ban », discours de Monsieur Dominique Déteindre, de Maxence GILLE au nom du ministre des Armées.

Puis dépôts de gerbe des Anciens Combattants, de la Mairie de LIZY, du Président du Département, JF PARIGI par Madame MOUSSI, puis de madame la députée, Béatrice ROULLAUD représentée par son suppléant, Alain ROUVELAT.

Place à l’appel aux Morts.

Minute de silence, Marseillaise et fin de la cérémonie.

Un grand merci aux organisateurs de cette cérémonie : Madame MOUCHY, Monsieur SEVILLANO Romain, sans omettre de citer le personnel communal pour la mise en scène.

Une pensée particulière et amicale pour Dominique DETEINDRE, le Président du Comité Mémoire Patriotique Lizéen qui, par son profond dévouement, son humanisme, a su maintenir ce devoir de mémoire à chaque occasion.

Je regrette que la tradition du « bleuet » se soit perdue au fil du temps.

J’allai oublier : Deux jeunes personnes m’ont demandé si je connaissais « La Madelon ». Je n’ai pas vécu cette période et leur ai répondu : « Vous avez déjà entendu cette chanson : « Quand Madelon vient nous servir à boire… »  – le temps était gris et pluvieux… - Je n’allais pas aggraver la météo en chantant ce refrain des poilus de 14 ! Elles connaissaient l’air mais pas l’origine.

Un petit retour dans le temps : Nous voici en août 1914, un chansonnier du nom de SIOUL était présent à la création de « Quand Madelon... » par le comique troupier BACH (de son vrai nom Charles-Joseph Pasquier) à l’ELDORADO (Café – concert de l’époque au 4 bld de Strasbourg à Paris).  

Mobilisé comme artilleur et cantonné à l’école Jules-Ferry de Fontenay-sous-Bois, il interprète cette chanson à ses camarades. Celle-ci obtient un véritable succès. Les canonniers la diffusent. Le chant est alors fréquemment interprété par des comiques troupiers, très prisés durant la Première Guerre mondiale. (Source Histoire du Monde)

C’était tout simplement une chanson cocardière de l’époque !

Un peu de frivolité en temps de guerre était bon à prendre !