Les deux mamelles de la France !
Il n’y a pas à dire, le prochain occupant de BERCY n’aura guère le temps d’écrire, de rêver, de contempler de sa terrasse privée, les « heureux » trempeurs d’une Seine dépolluée, où l’eau limpide vous permet de voir vos pieds !
Il fera, peut-être, une petite grimace en pensant que cette opération pharaonique aura coûté 1 milliard 400 millions d’euros majoritairement financés par l’État, dirigé par Marc Guillaume, préfet de la région d’Île-de-France et du SIAAP (Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne). Il fallait en mettre plein la vue !
En guise de cadeau de bienvenue, la nouvelle équipe gouvernementale devra donc trouver plusieurs milliards d'euros si elle veut simplement contenir le budget 2024.
En cause, il paraîtrait que le ministre démissionnaire des Finances Bruno Le Maire et son ministre démissionnaire délégué aux Comptes publics Thomas Cazenave « s’inquiètent de l’augmentation extrêmement rapide des dépenses des collectivités ». Ce surcroît de dépenses pourrait « dégrader les comptes 2024 de 16 milliards d’euros par rapport » à la trajectoire de déficit envoyée à Bruxelles au printemps.
C’est facile de se défausser après le "quoi qu'il en coûte" et le "en même temps" !
Et ceci n’est que la face visible de la butte Montmartre car je ne pouvais pas parler de celle de l’iceberg surtout en période de réchauffement de la planète !
Depuis juin, nous sommes placés en « procédure pour déficit excessif » par la Commission européenne !
Il faut que vous sachiez que chaque jour, la cellule implantée au cœur de BERCY en l’occurrence « l’agence France TRESOR » emprunte :
780 000 000 €
(oui, 780 millions ! soit 32,5 millions/heure !)
L'Agence France trésor alimente en quelque sorte le porte-monnaie de l'État, d'autant que notre pays reste un "investissement rassurant" pour les banques. Pour obtenir cet argent, l'État français vendra des « bons du Trésor ». Des titres achetés par des banques internationales en échange de liquidités.
Le futur ministre des Finances fera provision de cachets d’aspirine pour soulager ses maux de tête !
Peut-être il nous dira :
« Française, Français, l’heure est grave ! Je n’ai plus de pognon pour payer l’ensemble des services publics, de l’état ! Je vais lancer un grand emprunt national ! Venez acheter mes bons du Trésor à l’effigie du président ! Ce sera votre cadeau souvenir ! »
Je ne connais pas le nom du futur argentier aux poches trouées mais je lui souhaite « bon vent » car le cap budgétaire sera difficile à atteindre !