L’homme-orchestre

Pour cette commémoration du D-DAY, le chef des Armées, le chef de l’État, a revêtu son battle-dress. Il est sur tous les fronts de la Bretagne à la Normandie ! « Un pont trop loin », ce n’est pas pour lui : il a franchi, sans encombre, le Couesnon, cette rivière qui sépare les deux contrées.

Que le Président et SES invités honorent de leur présence cette 80^ème commémoration, rien de plus « normal » !

Que la présence du dernier français, colonel Achille MULLER, résistant, membre engagé des SAS durant la Seconde Guerre mondiale et militaire français soit à l’honneur en compagnie du chef des Armées, je suis fier de voir ce visage d’un homme qui a subi intérieurement cette épreuve du feu à 19 ans ! Il en a aujourd’hui 99 ! Chapeau !

Ce que je déplore cependant : C’est la main mise du chef de l’état qui profitera de son statut de haut commandeur pour aborder, même sur les plages du débarquement, la campagne de sa préférée, madame HAYER qui semble embourbée dans les marais inondés du bocage normand et d’ailleurs également.

Le sire ATTAL en s’immisçant dans sa campagne lui a volé la vedette !

Aux dires du Palais, le président fulmine : « Je suis obligé de tout faire », aurait-il soufflé à l’un de ses interlocuteurs !

Oui, je trouve que si la dame de cœur chute, « l’as des as » en sera également tenu pour responsable !

L’engagement présidentiel se retrouve sur les affiches et la profession de foi de Valérie HAYER, une candidate à une députation européenne ! C’est peu commun !

Je comprends que l’ensemble des candidats, tels FX BELLAMY et R. GLUCKSMANN, montrent leur mécontentement dans le traitement soi-disant égalitaire des prétendants.

Si la madame se retrouve en position « délicate », je pense monsieur le Président que vous saurez aussi prendre cet « échec » patent à votre crédit !

Le secret sera contenu jusqu'au verdict de l'urne électorale !