Et des défaillances !
Après son voyage « éclair » à bord du « COTAM 0001 » - un Airbus A330/200 - pour rejoindre NOUMEA, et ses 17 heures passées sur cette péninsule pour je ne sais quoi. Parcourir 33.000 km pour essayer d’éteindre un incendie ! Quelle gageure ! Sur l’archipel, pas de « Canadair » mais des Kanaks qui ne manquent pas d’air !
« Ne vous inquiétez pas, je ne passerai pas en force, rendez-vous dans un mois » !
Qui peut encore croire la parole présidentielle quand il menace – gentiment – d’user du « referendum » aujourd’hui !
L’épreuve d’un demi fiasco vécu à 17.000 km l’a certainement fait bouillir.
Et pour arranger le tout, il a jugé que la prestation de son premier ministre face à la tête de liste du RN n’a pas permis à SA candidate de refaire le handicap, Alors, lui et lui seul se sent investi d’une puissance supérieure pour transformer son cheval de trait percheron en crin blanc de Camargue !
Il est, soi-disant, le Président de l’ensemble des Français et non le représentant d’un parti. Lequel d’ailleurs ? Il a dynamité la gauche, la droite, le centre !
Il est le VRP du « en même temps dans le quoi qu’il en coûte » !
Non, monsieur le Président, vous n’avez pas à entrer en lice dans le suffrage européen en vous montrant supporter de madame HAYER !
Vous jouez – et ceci vous convient – à l’apprenti sorcier en tendant un gros piège à votre ennemie jurée, Marine, en espérant qu’elle saute à pieds joints dedans ! Un nième débat avec elle ! Si, elle refuse « cette charmante invitation à monologuer », vous la traiterez de « dégonflée » !
Non, monsieur le Président, vous n’avez pas l’esprit chevaleresque !
Vous usez de la provocation pour satisfaire votre EGO démesuré, de votre grande confiance (en vous et vous seul) pour terrasser les ombres maléfiques !
Restez donc, monsieur le Président « fair-play » à l’esprit républicain et n’envenimez pas une élection européenne déjà bien compliquée !
Ce débat aura pour conséquence d’éloigner le citoyen du bureau de vote !
Il voudrait déposer son bulletin dans l’urne et non se recueillir devant l’urne funéraire d’une Europe morte.