NON, je ne vais pas parler de ces géants tubulaires et de leurs membres dégingandés qui brassent du vent – quand il y en a - pour produire un complément d’énergie renouvelable mais des parcs industriels photovoltaïques ou agrivoltaïques qui s’implantent de plus en plus dans notre région, Ile de France.
Un article paru dans « le Parisien » sous la plume de Sophie BORDIER ce jour relate la percée fulgurante de ce « mixte » énergétique dans notre département.
Je ne vais pas parodier l’écrit mais faire un cliché des sites qui se sont développés ou qui se développeront dans notre contrée.
CHARTRETTES : 2.600 Habitants – surface : 7,2 Ha – Puissance produite : 8 MGW crète (en conditions idéales) – couvrirait la consommation moyenne de 4.000 habitants.
Installation actuellement prévue de 12.500 panneaux sur 4,7 Ha.
ESMANS (Proximité de MONTEREAU) 900 habitants – 3,7 Ha (en projet)
CREGY les MEAUX : 5.300 Habitants – 13 Ha (en projet)
GRANDPUITS TOTAL ENERGY : Ancien site « raffinerie » reconverti – 12 Ha – 46.000 panneaux – Puissance produite : 31 GWh – couvre la consommation moyenne de 19.000 personnes.
MEAUX : Parc du Pâtis – 10 Ha – 39.996 panneaux – puissance produite : 18,6 GWh
LIZY SUR OURCQ : Parc solaire dit du « Montoir » - 58 Ha – environ 200.000 panneaux – Puissance attendue : 49 GWh - Pourrait couvrir la consommation moyenne de 10.000 personnes.
Cette future centrale solaire devrait entrer en service à l’horizon 2027 soit après les élections municipales de 2026...
Sauf erreur d’interprétation de ma part, le cas de la commune de LIZY sur OURCQ est « spécifique » car elle ne dispose pas d’emprise foncière propre, il s’agit d’un projet de reconversion AGRICOLE après un reclassement communal en « zone d’accélération des énergies renouvelables ou ZAENR ».
La plupart des terres appartiennent à des propriétaires agriculteurs qui « transformeront » leur statut de céréalier pour louer leurs terres à « l’EURL du Pré vert » dont le siège social est à Sainte Aulde, qui exploitera un élevage ovins sur la totalité du territoire. L'exploitant se nomme monsieur Clément CRUZ.
L’AREC (agence régionale Energie et Climat) pousse la plupart des communes à entrer dans ce système du ZAENR pour revaloriser des parcelles abandonnées ou en déshérences (anciennes carrières, anciens sites en friche, terrains communaux à rentabiliser…)
Les communes percevront une taxe foncière quand les communautés toucheront l’IFER (Imposition Forfaitaire sur les Entreprises du Réseau).
A bientôt !