Je décline en homophonie, c’est marrant mais le sujet de l’O l’est moins !
Le monde agricole n’a pas la même vision du problème crucial qu’est l’usage de l’eau !
Autant je peux comprendre que l’exploitant traditionnel - qui utilise ses terres pour produire des céréales (je suis peut-être franchouillard, mais j’aime ma baguette de tradition issue de céréales françaises), pour élever des animaux dans le bien-être, pour perpétuer la culture de la betterave sucrière - ai un réel besoin d’eau source de survie, autant je deviens davantage critique sur cette nouvelle orientation prise par les « clubs de céréaliers » ou autres qui mutent en se découvrant un esprit industriel appliqué à l’agriculture intensive qu’ils pratiquent déjà ! On financiarise une profession !
Produire plus, non pas pour l’agro-alimentaire et ses cultures vivrières, mais pour des cultiver des « intrants » destinés à la méthanisation !
C’était en 2019, tels étaient les propos tenus par monsieur Garnier Jérôme : « Les belles années sont derrière nous et nous nous devons d’évoluer vers les nouvelles technologies pour laisser quelque chose à nos enfants »
Est-ce une filière « verte » ? L’avenir nous le dira car à l’heure actuelle, il faut beaucoup d’eau pour ce type de culture qui sera voué à l’ensilage avant de croupir sous la bâche avant d’alimenter le méthaniseur.
L’eau est l’enjeu principal du monde agricole.
L’agriculture est le premier secteur dans la consommation de l’eau avec 57 % des ressources naturelles.
La sécheresse s’est installée dans notre région : Armentières-en-Brie, Ocquerre, Dhuisy ou encore Vendrest ont atteint le seuil de vigilance. Cela signifie que des « campagnes de sensibilisation des usagers de l’eau sont lancées en vue de réaliser des économies. Dès que le seuil d’alerte est atteint, la préfecture indique que des mesures progressives de limitation et d’interdiction des prélèvements des eaux sont mises en œuvre. »
Attendre la pluie ? Hélàs, trop souvent ce sont des orages dévastateurs qui nous frappent. L’eau ne pénètre pas dans le sol dur comme du béton. Les fortes pluies ravinent uniquement ! Une question toute simple : « Pourquoi ne pas créer des réserves d’eau en captant les eaux de ruissellement ? »
Si j’ouvre le dossier « bassine », attention au concert de casseroles qui m’attend !
Et pourtant : Voici les niveaux enregistrés (sur pellicule) à OCQUERRE :
L’arrosage de jour semble être « non autorisé » mais, certains enfreignent la recommandation !
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Le cas d’Ocquerre est un peu différent puisque l’exploitant puise l’eau de sa « bassine » ce qui, malgré tout, ne l’autorise pas d’arroser en plein jour !
L’agriculture traditionnelle n’est pas condamnée si elle prend le virage de semer des plants moins énergivores en EAU car celle-ci se rarifiera dans les années à venir.
Oui, je soutiens ces exploitants qui besognent pour notre quotidien !
Il est vrai que le broyage des pailles n’est pas toujours une solution écologique au regard de la poussière générée !
Les bottes de paille au milieu des champs ? C’est joli et utile pour d’autres !
NOTA : Un dossier d’extension du site de l’usine de méthanisation est consultable sur internet.
Pour y accéder, cliquez ici
Dossier très complexe mais très bien structuré !
À découvrir et surtout excellent livre de chevet…
Il faut être « technicien » cependant !
Non, je ne m’oppose pas à une évolution de l’agriculture mais…
Attendons donc le prochain ministre de l’agriculture… Il devra choisir une « orientation » sans défavoriser les autres… Défi à relever ?