L’orthodoxie de la Cour de Justice de l’Union européenne (et ses gardiens du temple) n’accorde AUCUNE dérogation à l’interdiction européenne d’utiliser des semences traitées aux néonicotinoïdes y compris dans les circonstances exceptionnelles invoquées pour protéger la culture de la betterave par des « autorisations d'urgence » octroyées par onze États membres de l'UE qui ont adopté de telles mesures pour faire face à la baisse de rendement face aux maladies de la betterave, dont la Belgique et la France, qui s'apprêtait à renouveler sa dérogation pour la troisième année.
Trop, c’est TROP !
Certes, une disposition permettait aux États membres « d’autoriser de façon temporaire et dérogatoire l’usage de pesticides contenant des néonicotinoïdes » accusés d’accélérer le déclin massif des colonies d’abeille !
J’ai donc posé la question suivante aux « écolos allo maman bobo » : Pourriez-vous m’indiquer une de vos boutiques « bio » où l’on vend du miel de fleur de betterave ?
Surprise ! Ils ne savaient pas que l’on récoltait n’avaient jamais vu de betterave en fleur !
Donc, les abeilles vous ne pouviez pas en voir car elles n’avaient rien à se mettre sous la dent… Elles butinent les bizz, bizz, biz… le pollen ! Et le pollen vient après la floraison !
De plus, il n’y a pas d’épandage sur les feuilles de betterave avec des gros tonneaux chargés de produits de traitement que des rampes (dignes d’ailes d’avion) pulvérisent en jet continu. La graine est enrobée de la substance (non toxique pour l’être humain) et diffuse sa molécule dans le système végétatif de la racine aux feuilles.
Je ne fais par partie de la caste agricole mais je soutiens les quelque 24 000 planteurs français de betteraves qui se retrouveraient en grande difficulté si cette interdiction était maintenue.
Le produit « miracle » n’existe pas encore ! Il arrive…
En bonne intelligence, il eût été « raisonnable » de maintenir la disposition encore un peu et le ministre de l’agriculture se doit de monter au créneau pour autoriser, temporairement, cette entorse au règlement !
Il en va de notre place de premier pays européen producteur de sucre de betterave.
Et après…. Nous importerons du sucre venu de pays qui ne sont pas tenus de respecter l’usage des néonicotinoïdes… Nous nous empoisonnerons à petit feu ! NON et NON !
Je ne suis pas un écolo patenté mais je n’approuve pas, pour autant, les cultures « intensives » qui utilisent herbicides, pesticides, engrais pour le rendement au détriment de la qualité.
Semons mieux, récoltons mieux !
Agriculteurs, éleveurs ne veulent vivre qu’avec les fruits de leur travail et non avec des « aides » pour pallier les promesses et les carences des gouvernants.
Ils ont déferlé sur la capitale ! Ce n’était pas une répétition générale avant le futur salon de l’agriculture, juste un défilé de superbes tracteurs à l’effigie de leur banque… « Le bon sens près de chez eux »