Il n’y a pas eu de fève à l’Élysée…
Mais « votre » cher président, Dominique ANRACT, du syndicat de votre profession sensé vous défendre a touché la « légion d’honneur » de son mentor qu’il suit depuis juin 2017 !
Lors des vœux élyséens, il osait mettre en avant la force de sa confédération :
« C’est cette identification par les pouvoirs publics de notre place incontournable… C’est un rôle indispensable que nous avons, pour protéger les intérêts des artisans boulangers-pâtissiers. »
Je ne suis pas certain qu’il parle au nom des 33.000 boulangers-pâtissiers du pays !
Comme la plupart des syndicats, c’est une « usine à gaz » où l’on regroupe ses soutiens. Cette confédération est constituée de 94 groupements pros interdépartementaux !
Les objectifs affichés : (extraits)
– pour vous défendre : prix de la baguette, sécurité alimentaire …
– pour vous aider : deux fonds de solidarité, tour de France des régions et formation des élus régionaux et départementaux…
Peut-être un peu prétentieux…
Rencontrer le maximum de boulangers, dialoguer avec eux directement, entendre leurs difficultés ou leurs propositions pour leur apporter des réponses concrètes ; c’est ce lien de confiance avec vous qui a permis de faire avancer et très souvent de concrétiser les projets décidés « conjointement ».
Je rigole !
A tel point que bien des boulangers-pâtissiers renoncent à écouter la roue de transmission du président Macron ! Ils se sont fédérés en « Collectifs », nouvelle façon de porter le débat au grand jour ! Le « Collectif pour la survie des boulangeries et de l’artisanat » – comme d’autres ont été boudé par la Confédération nationale de la profession qui n’admet pas une prise de parole différente !
Comme le dit le très cher président, Dominique ANRACT :
« Lorsque la tempête est là, on doit maintenir le cap et avancer.
C’est bien ce qui motive votre Confédération.
Ce qui est important, c’est de continuer à travailler ensemble, et dans une même direction »… La vôtre qui se satisfait de l’écoute de l’État et goûte peu à ces revendications qui ont émergées sur les réseaux sociaux. Voyez donc « Ces collectifs qui osent demander le bouclier tarifaire pour tous sans la limite de - 10. Reçu à BERCY, le président ANRACT rejoint et adhère aux positions prises par Olivia Grégoire et Bruno Le Maire. Il balaie donc cette revendication fondée sur le bon sens ».
Ils n’étaient qu’entre 1.000 et 2.000, venus des quatre coins de l’Hexagone, sur l’ancienne place du Trône. En vêtement de travail, certains tenant leurs pains comme on brandirait un étendard. « Les baguettes à l’Unesco, les boulangers sur le carreau », pointe une banderole des boulangers du Val-d’Oise.
David Fèvre, boulanger médiatique créateur du programme « J’irais pétrir chez vous » peste contre la prise de position de la confédération : « Ils sont dans le déni, ce sont des carriéristes. Oui le gouvernement est à l’écoute, mais au fond, ils ne comprennent pas la vie des artisans »
Je continuerai à soutenir nos artisans de la filière alimentaire. Mais un vœu tout simple : « Ne pas commettre les errements des Gilets Jaunes » qui se sont fait bouffer par les « politiques » de tout bord car le combat des « égos » faisait rage dans leurs rangs.
Y aura-t-il un leader, charismatique, qui se dégagera et saura fédérer tous les « sans culottes » - j’ai vu des dessins représentant la boulangerie à poil (collectif du même nom ! À visiter !) – pour mettre noir sur blanc les principales revendications et les défendre bec et ongle face à l’exécutif en s’affranchissant d’un syndicat où le déni est de mise ?
Toujours faire passer « l’intérêt général avant le particulier » !
Monsieur ROY, Nice n’est pas le centre de la France et vous n’êtes pas le « Sauveteur du pétrin » ! Un artisan de l'unification des collectifs ?
Je le souhaite mais ne vous laissez pas prendre au jeu du "chef a dit" ! Il faut savoir garder raison !