Après l’épisode de la mascarade ; après les mésaventures du « tracer, tester, isoler » ; après les critères – pas très clairs – d’attribution de la couleur rouge écarlate qui imposent des contraintes pas toujours utiles ; voici celle qui permettrait d’endiguer l’avancée néfaste du virus : le couvre-feu ! Après la guerre des « retranchés », voici la « blitzkrieg » ! Serait-ce un état défaillant qui ose jouer ses dernières cartouches ?
Je n’ai pas d’à priori sur la question du bienfondé de la sentence présidentielle mais je ne suis pas certain que ces nouvelles contraintes enrayent la propagation du virus. Sera-t-il nécessaire d’attendre jusqu’à décembre les résultats obtenus ?
Les « conseillers » de la task force gouvernementale piétinent dans leur bouillon – ou brouillon - de culture ! Alors, ils ne savent plus quoi « inventer » pour gagner cette guerre ! Et pourtant, bien des médecins, des professeurs, des sommités, donnent des points de vue bien différents de ceux délivrés par les « habitués » des plateaux des chaines en continu… Le président de l’Association des médecins urgentistes de France, Patrick Pelloux, ajoute : « On paralyse le pays parce qu’il manque de la place dans les hôpitaux, Emmanuel Macron n’a pas pris la mesure de la crise hospitalière ». Ils ne veulent pas rejouer la comédie de la première vague avec tous ces transferts, ces apports de main d’œuvre délocalisée… Ils n’ont rien fait en 20 ans… Alors en 6 mois ? Mission impossible mais il faut avoir le COURAGE de le dire !
A-t-on la réelle certitude que l’un des « principaux clusters » soit le milieu des bars et de la restauration classique ? Qu’en est-il des restos d’entreprise, des restos universitaires ? « Tout y est respecté mon bon Monsieur… Circulez, il n’y a rien à voir ! »
Je ne veux pas devenir le porte-parole d’une profession sinistrée mais dans un communiqué commun le Syndicat de la restauration thématique (SNRTC), l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH), le Groupement des indépendants hôtellerie et restauration (GNI) et le Groupement national des chaînes hôtelières (GNC) dénonce cette mesure qui va encore davantage fragiliser cette profession. En voici les principaux traits : « Force est de constater que cette décision équivaut à une re fermeture de nos établissements et qu’elle est lourde de conséquences pour le secteur (...) déjà durement frappé par cette crise. Cette nouvelle contrainte horaire, qui condamne le service du soir, a pour conséquence pure et simple d’obliger nos restaurants à fermer », estiment les professionnels du secteur.
Qui viendra dîner à 19 h pour quitter les lieux au plus tard à 20 h 30 h ? PERSONNE… Le personnel du resto, pour des raisons de services (débarrassage des tables, désinfection des lieux, vaisselle… ) aura besoin d’une plage horaire pour effectuer ces tâches.
Et qu’en sera-t-il des règles à appliquer aux foodtrucks ?
J’ai bien des « doutes » sur les résultats futurs mais que fallait-il faire ? Un dosage plus judicieux s’imposait dans le choix des contraintes en privilégiant au premier chef le « Tracer, tester, isoler ». Sans pratiquer l’isolement des personnes atteintes, la propagation ne sera pas freinée !
Je ne suis pas un cas particulier mais suis frontalier avec deux départements, l’Oise et l’Aisne. J’ai des restos à proximité mais ils sont tous en Ile de France…
Je vais faire quelques kilomètres (moins de 20) et vais pouvoir aller diner, jusqu’à 22 h, chez les Castrothéodoricien !
Le risque, pour moi, sera de refranchir la ligne de démarcation ! Je suis résistant…