« Maintenant qu'il est loin d'ici
En pensant à tout ça, j'me dis
J'aim'rais bien qu'il soit près de moi
Papa. »
(Extrait de la chanson de D. GUICHARD – Mon vieux 1974)
En cette 44ème année de ta disparition brutale par un beau dimanche de novembre, je n’ai rien oublié de ton départ impromptu vers l’au-delà.
Oui, c’était le 21 à trois jours près du premier anniversaire de ton petit-fils ! Ce dimanche, nous devions déjeuner ensemble puis aller promener Mickael dans les bois de Meaux mais tu avais trouvé l’excuse en mettant en avant les plantations de tes tulipes ! Je me souviens du retour de promenade : En passant devant le 10 avenue Gambetta, de constater de nombreuses voitures en stationnement. Était-ce un présage ? Dès l’arrivée à la maison, j’entends encore la voix de ma belle-mère annoncer : « Jacques est mort… » La secousse a été telle que je me suis mis à hurler « NON » ! Hélas la réalité était là. Il m’a fallu admettre que PAPA avait perdu la vie. J’ai encore cette image de lui, couché dans ma chambre d’ado, dans son pull bleu glacier que ma mère lui avait tricoté… C’est difficile de perdre son père si jeune.
A ce malheur, se conjugue le décès brutal de mon grand-père Abel le 21 octobre de cette même année ! Le patriarche, le chef !
Deux en si peu de temps… Ce fut difficile à admettre !
La maison DELATTE venait de perdre, en un mois, ses piliers, ses figures de NOTRE HISTOIRE familiale.
Alors, en ce jour de fête des Pères, je voulais simplement ouvrir une parenthèse dans ma vie. Je ne l’ai pas fait avant mais pourquoi donc ? Certainement une plus grande maturité aujourd’hui ! Vous avez profondément marqué mon existence. Vous m’étiez des êtres chers, des références, des repères. Votre absence physique est compensée par votre image. Votre présence est toujours là. Je n’ai rien oublié ! Les années passent mais les souvenirs demeurent !
Merci Papa, merci Pépé pour m’avoir inculqué certains de vos traits de caractère, et m’avoir transmis vos leçons de Morale à appliquer dans la vie courante.
Là où vous êtes, vous devez vous dire en regardant cette France que vous avez tant aimée : « Non, merci les enfants, nous n’envisageons pas de retour sur terre ! »