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Sur ordre présidentiel, le sire PHILIPPE, de son prénom E…dou…ard, a été contraint de sortir l’artillerie lourde pour obliger LOISEAU à quitter le nid et à fondre sur son adversaire direct, le gueux BARDELLA. C’est le branle-bas de combat ! C’est la Marche forcée !
Mais c’est quoi tout ce remue-ménage ? Le Président joue les dramaturges ! Il a trop peur de ramasser une veste (courte !). On se croirait en 2017 à l’aube du vote décisif où il n’y avait plus que deux bulletins de vote, soit la résurrection avec Emmanuel MACRON, soit le chaos avec Marine LE PEN !
Il y en a marre de cette vision simpliste et caricaturale !
33 listes – dont certaines n’auraient jamais dû se mettre sur les rangs, j’en conviens -, 2.607 figurants pour un casting d’un jour, et il faudrait se résoudre au même dilemme qu’en mai 2017 ? NON ! La pluralité existe malgré tout !
Devrait-on, pour ces élections européennes, se retrouver emprisonné et à ne pouvoir choisir qu’entre le désordre d’une Europe populiste et la renaissance d’une Europe prônée par l’oiseau (sans être de feu !) qui n’ose pas trop s’aventurer hors du nid ! Elle aura donc en prime, une escadrille de chasse qui encadrera son vol initiatique dans les hautes sphères européennes avec comme leader le Premier Ministre !
L’Europe ne doit plus être celle d’hier ! Elle ne sera jamais une fédération comme aux States. Elle doit se résoudre à faire un régime drastique en perdant du poids. Comment pourrait-on se mettre d’accord quand on est 2 à décider d’une orientation ?
Hélas, ce scrutin n’attirera pas la foule dans l’isoloir !
On gueule, on manifeste, on casse, on se trompe d’élection bien souvent MAIS on ne participe pas ! C’est pitoyable !
« Je laisse la responsabilité aux autres »… MERCI ! L’art de se défausser…