Impénétrables ? Inébranlables ? Impardonnables ? Il n’y a plus de choix à faire ! Le couperet est tombé ! Madame La Préfète a donné son accord ! TERZEO a gagné !
TERZEO est une entité issue des sociétés CLAMENS – COSSON (filiale de SCREG IDF et du groupe COLAS dont la société mère est BOUYGUES ! ) qui projette d’exploiter une plate-forme de TRI et de REVALORISATION des déchets générés par les chantiers du BTP.
Il sera associé à cette unité une installation ISDD (Installation de Stockage de Déchets Dangereux) sur le territoire des deux communes VILLENOY et ISLES LES VILLENOY. Ce seront 60 ha des anciens bassins de la sucrerie BEGHIN-SAY qui auront le « privilège » de récupérer les déchets des travaux BTP du GRAND PARIS !
Malgré l’appel des élus locaux du Pays de Meaux (le député, J.F PARIGI, le président de la Communauté du pays de Meaux, J.F COPE) qui n’ont cesse de se prononcer CONTRE ce projet qui aura vocation à recycler trois quarts des 200.000 tonnes annuelles de déchets à dépolluer ! Le Nord Seine et Marnais devient la « méga poubelle » de l’Ile de France !
Et dire que la Macronie, par la voix de son autorité préfectorale autorise cette déchetterie à ciel ouvert en osant dire que « cette installation s’inscrit dans les modèles prônés par l’économie circulaire… », bafoue l’écologie !
Mais à quoi servent donc nos représentants, le Ministre ? On veut un débat sur la transition écologique… Ce n’est pas le grand art pour amener le citoyen à y participer ! Il veut être un ACTEUR écouté et non un guignol manipulé ! Encore une fausse note !
La décision est inique en son genre : Un projet (les EFFANEAUX) de plusieurs années s’est retrouvé mis sur le carreau au nom d’une « écologie » pour des petites bêtes (crapaud sonneur à ventre jaune… sans gilet !) qui auraient pu se sentir « menacés » en traversant la route et dans le cas de « TERZEO » la représentante de l’Etat donne son blanc-seing pour un projet qui peut nuire à l’habitat et la population environnante !
On marche sur la tête !
Moralité : Si j’étais un élu de ces deux agglos affectées par une décision inacceptable, et contraire à la volonté des citoyens, je rendrais mon tablier à Madame la Préfète, en lui disant : « Je vous donne les clés du Paradis, faites-en bon usage ! Bon vent Madame la Préfète ! »
NOTA : Surtout ne faites pas comme je l'écris ! Je ne vous incite nullement à la désobéissance !