Je ne peux m’empêcher de préciser que je suis loin d’être un écolo bobo ! Je pense qu’il est nécessaire de préciser ce qu’est l’écologie avant d’en faire son alpha et oméga. On parle de quoi ? C’est quoi l’écologie ? Le mal être du siècle ?
On peut définir l’écologie comme étant une « science » qui étudie le comportement des êtres vivants dans leur milieu environnemental en tenant compte de leurs interactions sur celui-ci. Il n’y a pas de bréviaire écolo à apprendre, simplement une attitude à avoir !
Analyser les comportements des individus (dont je fais partie) est chose laborieuse et complexe.
Il y a deux facteurs importants à prendre en compte : la responsabilité (ou son contraire l’irresponsabilité !) et son ressenti qui peut être soit préventif, soit punitif.
Je dénonce d’emblée un travers (sans allusion à Stéphane, l’ex-ministre de l’agriculture…) de l’écologie : Sa posture irresponsable et son entêtement caricatural dans certains dossiers sensibles comme, pour notre ex-canton du Nord de la Seine et Marne, la zone logistique des EFFANEAUX où des emplois pérennes auraient pu apporter un peu de pouvoir d’achat à une région sinistrée ! Le ru imaginaire (c’est son nom !) qui sert d’abreuvoir à une variété en voie d’extinction qu’est le crapaud sonneur à ventre jaune (déjà !) a été la complainte des « bobos » pour mettre à plat les efforts de ceux qui se démenaient pour l’emploi de proximité ! Cette forme d’écologie (prétexte abusif) je la rejette !
C’est l’irresponsabilité de petits écolos en guise d’une plateforme médiatique ! C’est l’écologie punitive ! C’est, et passez-moi l’expression, la « connerie » personnifiée !
Trop souvent, l’écologie est perçue comme punitive car encore une fois, l’information et la pédagogie manquent à la pelle ! Ce n’est pas une erreur de syntaxe, c’est volontaire ! Pourquoi avoir mis le feu aux poudres quand la maladresse du pouvoir a été de mettre une nouvelle taxe sur des produits déjà taxés ? Pourquoi avoir raconté des fadaises alors que la recette supplémentaire n’était nullement destinée à l’écologie mais à alimenter le budget de l’état pour rester dans les clous de BRUXELLES ? Pourquoi culpabiliser à outrance le conducteur d’un véhicule diesel alors que les gouvernants d’avant l’avaient promu !
Des « pourquoi », il y en a beaucoup ! Commençons donc à lever bien des caricatures en matière d’écologie avant de se lancer dans sa TRANSITION. J’en ai au moins deux qui me hérissent dès que je les entends !
La première concerne et je cite : « Regardez donc tous ces champs brûlés par le kérosène lâché par des avions ! »
Le constat : Nous sommes dans l’axe des pistes des deux doublets de ROISSY CDG le NORD 09 R 27 L et le SUD 08 R 26 L en configuration OUEST (pour simplifier atterrissage vers ROISSY avec survol LIZY et ses environs - altitude moyenne 1.200 m – vitesse 470 km/h – cap 265°). Lorsque l’avion est en phase d’atterrissage, les traînées blanches qui s’échappent du fuselage sont issues de la dépressurisation de la cabine et d’éventuelle fonte de givre résiduelle (à une altitude de croisière de 9.000 m, la température extérieure avoisine les – 50 °) !
Le kérosène est exonéré de toutes taxes (TIC et TVA) par la convention de Chicago 1944. Son prix est de moins de 1 € le litre. Comment peut-on croire, qu’à l’atterrissage, à une altitude d’environ 1.500 m, un commandant de bord balance dans les airs du carburant qui pourrait lui faire défaut en cas de remise de gaz pour éviter un accident de piste ?
Le seul endroit prévu pour dégazage en cas d’urgence absolue est, pour PARIS CHARLES de GAULLE, la forêt d’ERMENONVILLE !
La seconde encore plus difficile à comprendre et à combattre : « Venez voir les champs éoliens avec tous ces cadavres d’oiseaux hachés par les pâles, ce sang… »
STOP !
Comme tout élément tournant, l’hélice peut être mise en cause car le risque zéro n’existe pas ! Mais ne dramatisons pas ! Ce n’est pas l’hécatombe ! Evitons les amalgames !
Je ne pensais pas que les usines spécialisées dans le pâté de merle car l’adage dit, qu'à défaut de grive mangez du merle, s’étaient installées à proximité des champs éoliens ! Hihihi…
Je connais les parcs éoliens de la Picoterie à DOMPTIN, du moulin à vent à CROGIS, de Hautevesnes à HAUTEVESNES… J’adore y faire des photos ! Souvent je me suis posé la question : « Pourquoi pas chez nous ? » Pourquoi donc l’éolien n’arrive-t-il pas à franchir la frontière des Hauts de France et de l’Ile de France ? Pourquoi notre région n’est-elle pas ouverte (je n’ai pas dit couverte !) à l’éolien ? Qui freine ? et pourquoi ? Des sites venteux, il y en a !
De ces deux réflexions, je peux essayer de bâtir un schéma allant vers la transition, celle de la pensée qui permet à nos idées (sans idéologie) d’aller vers autre chose ! Puis, il faudra joindre la parole à l’acte… Ce sera le plus délicat ! Transition écologique ET énergétique ! Un sacré challenge !
Si on ne plante pas un décor avant cette future réunion, on ira dans le décor car le domaine des mutations est immense ! On ouvre une boîte de pandore ! C’est une trousse de chirurgie avec beaucoup d’instruments… Qui saura manier le scalpel avec dextérité ? Je vais y penser et soumettre avant !