Comme vous le savez aussi bien que moi, ce volet (je n’ai pas écrit voleur !) porte sur l’ensemble des tisanes et breuvages que l’état nous distille sous une formule toute simple : « Tu payes un pot ? » Comme c’est sympa !
Bon, passons aux choses sérieuses, à celles qui fâchent : La fiscalité et la dépense publique.
Je ne vais pas me faire que des ami(e)s mais avant de parler fiscalité, parlons d’abord d’impôts !
Les « directs »… ceux dont on parle peu vu que seulement 17,1 millions de contribuables sur 37,4 millions de foyers fiscaux payent l’impôt sur le revenu. Le montant collecté en 2018 représentait 78 milliards € !
La première pensée qui me vient à l’esprit (Oh ! sacrilège !) serait d’assujettir TOUT LE MONDE à l’impôt sur le revenu en fonction des sommes perçues ! Que vous soyez riche ou misérable… vous bénéficiez toutes et tous du service public sous une forme ou sous une autre ! C’est ce qui s’appelle l’égalité de base du citoyen ! Il PARTICIPE à l’effort collectif ! Maintenant que le principe exposé voudrait que tout citoyen paye l’impôt DIRECT, on est en DROIT de se poser la question sur le poids qu’il pèse sur le budget des personnes. Il ne faut pas se voiler la face ! Un quidam qui perçoit des revenus conséquents a tous les moyens de s’offrir les meilleurs fiscalistes, les meilleurs juristes pour trouver l’astuce « légale » (mais à mes yeux, immorale dans bien des cas) qui lui permettra de soustraire de l’addition des sommes rondelettes qu’il placera dans des paradis fiscaux ! D’aucuns osent penser qu’il mettra son argent épargné de l’impôt au pot d’une PME française ! Des rêveurs, ils se bercent ici d’illusion… Et voici la question qui fâche : Faut-il restaurer l’ISF (Impôt Sans Fortune remplacé par un pot sur la fortune immobilière) ? Il est un point avéré, il rapportait peu soit quelque 3,4 milliards ! Les chiens aboyaient dès que l’on s’approchait des niches pour enlever l’os ! J’ai un avis partagé tout en étant pas un fiscaliste de haut vol ! Oui à son rétablissement mais avec un dégrèvement possible d’assiette si les montants sont versés dans un fond de placement français qui le redistribuera aux PMI et PME. Autre point important : revoir les « niches » fiscales en faisant le tri (sans patouillage… car tripatouillage !) de celles qui pourraient être utiles et celles de confort perso ! Le petit roubaisien parle de 14 milliards qui profiteraient aux particuliers mais qu’en est-il des 100 milliards accordés aux entreprises ! NON, pas toujours du même côté ! Il me semble que la Cour des Comptes (qui ne compte pas !) n’a cesse de dénoncer toutes ces gabegies ! Et puis ne pas négliger la « fraude » fiscale !
Les « indirects », tout le monde paye la T.V.A. Sa collecte rapporte au budget de l’état la modique somme de 188,7 milliards € ! C’est le premier poste des recettes. Je ne vais pas entreprendre un « travail dirigé » sur ce sujet.
J’avais entendu, lors de l’émission de « Balance ton post », avec en vedette américaine Lady Marlène, une suggestion pour mettre un taux zéro de TVA aux produits de première nécessité ! Actuellement, un taux réduit de 5,5 % affecte les produits alimentaires de première nécessité.
Mais que retient-on comme produits de première nécessité ?
Est-ce que cette « mesure » souhaitée peut permettre de redonner du « pouvoir d’achat » ? Est-ce que l’agro-alimentaire appliquera cette baisse sans chercher à augmenter sa marge ? Je pose uniquement les questions pour y réfléchir !
Alors qu’ai-je suggéré ? Rien pour cette mesure. A titre purement personnel, cette baisse éventuelle du taux de TVA n’aura que peu d’effet direct sur le pouvoir d’achat ! De plus, il faut se dire que TOUT LE MONDE bénéficie de ce taux réduit en la matière ! Les « nantis » ne font pas tous leurs emplettes chez FAUCHON… Pour économiser un sou de plus, ils vont à LIDL ! Si ce n’est que pour accroître le pouvoir d’achat des plus nécessiteux, il va falloir instituer une carte de pauvre pour en bénéficier !
Je résume mes actes pour la fiscalité (et les assume !) :
1 – Assujettir tout le monde à l’impôt direct.
2 – Rétablir l’ISF avec des bases nouvelles en matière d’assiette.
3 – Comme la Cour des Comptes le préconise depuis des lustres : faire un examen attentif et exhaustif des niches fiscales pour supprimer celles qui permettent de s’enrichir en dormant !
4 – Lutter contre la « fraude fiscale » et les « paradis fiscaux ».
5 – Arrêter de remplacer des impôts par des taxes que l’on taxe et retaxe !
Autre point à discussion du chapitre 2 : Les dépenses publiques ! Pharaonique !
Rappel des faits :
- Poids de la dette publique (Ce que nous devrons payer un jour…) : 2.350 milliards €
- Poids des impôts : 1.057 milliards €
- Dépenses publiques prévues 2019 : 99 milliards €
A chaque seconde, le poids de la dette augmente de 1 SMIC et demi ! (2.300 €)
A quoi servent donc NOS IMPOTS ? Bonne question !
Je connais la ritournelle : « Nos services publics sont en régression constante ! Les maternités, les hôpitaux, les services des impôts, la S.N.C.F, les prisons, les transports en commun, les collectivités locales… ont des budgets de misère ! » Le paradoxe est bien français : « On veut davantage de services sans en avoir les moyens » ! C’est simple : « Supprimez des dépenses comme celles liées au fonctionnement de la nos institutions, de notre République ! Moins de Ministres et sous ministres, moins de députés, moins de sénateurs, moins de… »
C’est la panacée universelle, la recette miracle avec « MOINS DE… »
Pour ne pas tomber dans la caricature, j’ai proposé :
1 – De restreindre le train de vie de l’Etat en nombre de Ministres, de sous ministres, de conseillers, d’attachés.
2 – De réduire le nombre de sénateurs (je tiens malgré tout au bicaméralisme)
3 – De prononcer la suppression de comités Théodule inopérants ;
4 – De revoir l’organisation de nos services publics (Hôpitaux, Armées - Gestion des moyens de transports par un comité d’usagers et de pros sans les technocrates - donner davantage de compétence aux collectivités territoriales pour assurer certains services de l’état de proximité et en les finançant.
5 – De réduire une dépense publique « obligée » en revenant sur le train de vie des anciens présidents de la République !
J’ai, malgré tout, en mémoire la fâcheuse phrase d’un certain 2F (Un nom + un prénom ou un nom + un qualificatif péjoratif), le collaborateur d’un dignitaire : « Je suis à la tête d’un état en faillite ! » Tout était dit !
Et la situation ne s’est guère améliorée… Depuis 1978 où la dette n’était que de 78 milliards €, les gouvernements successifs se sont contentés de refiler la patate chaude (c’est bouillant !) aux suivants. Belle croissance ! On en est à 2.350 milliards € !
Ce que je préconise n’est que de la poudre de perlimpinpin ou un cataplasme sur une jambe de bois !
Comment éviter cette spirale infernale ? Une question qui demeurera sans réponse car contraire aux promesses électorales où l’on donne tout ! J’assume.