Bon, je l’admets, le titre est un peu satirique !
Les gendarmes et policiers se trouvent aujourd’hui plus qu’hier – et certainement bien moins que demain ! – devant un dilemme : faire comme les Gilets Jaunes mais en bleu – et je désobéi - ou je n’ai pas d’état d’âme et je suis en la fermant.
Leur Ministre de tutelle, pour calmer le vent de fronde – qui n’est pas nouveau malgré tout -, veut leur offrir pour Noël un « petit geste » d’apaisement de 300 € pour tous les sacrifices endurés tant au niveau de la sécurité intérieure (risque attentat élevé) que de la défense de nos institutions face à des casseurs (tant « pros » que « néophytes sans self contrôle, sans réflexion préalable ») lors des dernières manifestations publiques. Cette obole ne couvre pas nos frais d'équipements de sécurité que nous payons de nos propres deniers !
La plupart de leurs syndicats refuse l’aumône !
A juste titre quand on cherche à comprendre le malaise profond qui mine les forces dites de sécurité. Comment peut-on imaginer qu’une entreprise publique doit à son personnel la modique somme de 275 millions € ? Ce serait l’équivalent de près de 22 millions d’heures SUPPLÉMENTAIRES NON PAYÉES (Sénat juin 2018) ! Vous connaissez beaucoup de tôliers qui pourraient s’exempter de la loi en matière de droit du travail ? Inadmissible que depuis tant d’années, une solution à ce problème n’ait pas pu être trouvée ! Notez qu’il en est de même dans la fonction hospitalière ! Des heures à tire larigot sans aucune reconnaissance… Même avec de l’abnégation, on ne peut pas accepter tant de mépris !
En France, le salon du Prêt à porter est permanent : On a eu les « bonnets rouges », les « gilets jaunes » et bientôt les « frocs bleus », sans oublier les « chaussettes vertes » !
D’année en année le pouvoir vous rhabille gratos et vous êtes de la revue !