« C’est la merde mon général ! Bientôt, ils seront plus nombreux dans les rues qu’au boulot ! » Tout se délite : l’Elysée, l’Etat, le Gouvernement, les politiques, les Gilets Jaunes, les lycéens et peut-être les laboureurs et leurs enfants !
L’état de grâce – de grâce épargniez-nous – est largement consommé ! Le suzerain et son vassal chutent dans l’opinion ! La descente aux enfers est vertigineuse ! Ils vont entrer dans le « Guinness des records », cadeau de Noël des oublié(e)s !
Chez les gilets jaunes, les scissions s’amplifient et vont devenir l’actualité des prochains jours ! Les grandes gueules sont de plus en plus contestées et contestables !
Et d’ailleurs qui sont ces « autoproclamé(e)s » ? La base citoyenne recherche des « messagers » capables de faire la synthèse de ses revendications de premier ordre, de première nécessité, capables d’écouter et de comprendre les autres, capables d’exprimer sereinement des idées claires sur les plateaux télé et non des appels à la contestation permanente qui ne pourra être que stérile ! En demandant le « toujours plus, on n’a jamais rien » !
Chez les lycéens – au QI quelque peu peu élevé – semblent se confondre « parcours sup » avec parcours du combattant ! Ils déambulent - genre zombi – dans les rues et ne peuvent pas s’empêcher de jouer au roi des « uns » - proche de zéro - Attila ! Quel plaisir de dégrader notre espace public, nos biens communs, de foutre le feu aux containers, de brûler des voitures… L’université n’est pas l’école de la violence, du saccage systématique ! Pour être étudiant(e), il faut encore en avoir les capacités intellectuelles… Pour les capacités physiques, il vaut mieux s’orienter vers les arts martiaux ! Tout est prétexte pour contester, pour manifester. Il arrivera certainement un moment où le verbe « manifester » ne voudra plus rien dire ! Manifester signifiait « exprimer, déclarer ses craintes, ses envies ». Et dieu sait si des synonymes il y en a : « afficher, annoncer, dénoncer, témoigner, signifier… N’en jetez plus ! On peut s’exprimer sans violence tant verbale que physique. On peut déclarer sa flamme à l’être cher(e) sans pour autant le porter au bûcher ! Que leur avenir soit plus noir que rose… ou moins rose que rouge… ce n’est pas en s’exprimant de la sorte qu’ils seront écoutés ou bien compris.
Tout est sujet aujourd’hui- et plus qu’hier - pour envenimer le débat ! Un fétu de paille, une étincelle et vlan le feu est dans la boutique ! L’information - ou la désinformation organisée - circule à la vitesse de l’éclair par le biais des réseaux sociaux – peut être j’y contribue -, des chaines de téloche en boucle où l’on ne fait que de l’audimat en ne publiant que les images qui étaient réservées au PARIS MATCH d’autant dans la rubrique « le poids des maux, le choc des photos » ! Il en est de même des ébats organisés sur les plateaux par les journalistes attaché(e)s à la chaîne qui les lie… Une des rares émissions qui me fait encore regarder l’actualité : « C’est dans l’air ». Merci à Caroline de ne pas bouffer et vendre les salades des autres et d’avancer sereinement à la vitesse de la tortue dans ses questions judicieuses à ses invité(e)s de choix.
Ça sent le roussi mais tout n’est pas cramé ! J’adore cuisiner mais pas dans la tambouille !