Je suis l’actualité tant nationale que locale. Est-ce du voyeurisme malsain ? Non, car il me semble opportun de donner à celles et ceux qui veulent échapper aux rubriques des chiens et chats écrasés (que je déplore), des potins (sans Félix), des commérages, des photos volées de la vie privée, un point de vue, un éclairage sur des faits réels et sérieux. L’activité du député de la circonscription en fait partie ! La voici en résumé car cette information devrait nous être donnée par les membres de son entourage direct qui s’est étoffé d’une nouvelle recrue : Madame Perrine DUPUIS. Une bonne recrue car il y a matière à puiser sans tarir ! Les questions écrites ? Les voici :
Référence 804 du 29 août 2017 - Suppression de la réserve parlementaire.
« M. Jean-François Parigi attire l'attention de M. le ministre de l'économie et des finances sur l'aide au financement des associations, suite à la suppression de la réserve parlementaire. La France compte environ 1,1 million d'associations actives pour 23 millions d'adhérents. Elles rassemblent 16 millions de bénévoles et emploient 1,8 million de salariés. Ainsi, selon l'Insee, l'économie associative représente 3,5 % du PIB national par an. Dès lors, ces organisations jouent un rôle essentiel dans le dynamisme des territoires tant en termes d'emploi, d'action sociale, que dans l'animation de la vie locale. Ainsi, en 2016 dans le cadre de la réserve parlementaire, les députés ont attribué 81,6 millions d'euros de subvention dont 42,5 millions pour les associations. Depuis la loi de 2013 relative à la transparence de la vie publique, l'attribution de subvention par la réserve parlementaire est rendue publique. Cette mesure s'ajoute à un contrôle administratif de la part des services de l'État. Lors des débats sur la suppression de la réserve parlementaire, aucun mécanisme de substitution n'a été prévu pour les associations, privant des milliers d'entre elles d'une ressource financière importante et mettant en péril l'action associative locale. Dès lors, il lui demande s'il compte compenser la perte des subventions allouées aux associations, si oui, de quelle manière. »
Mon grain de sel : Cette question n’a rien d’anodin car, il est vrai, que la redistribution de subsides à des associations ou à l’accompagnement de projets de sa circonscription était un plus pour les bénéficiaires mais, hélas, trop souvent, cette manne avait une connotation clientéliste. Sa suppression dénotera-t-elle pour autant une économie ? Je n’en suis pas certain ! La même question se pose chez nos sénateurs !
Un « oubli » de taille et qui touche davantage notre ruralité : « La suppression progressive des contrats aidés » (Les anciens TUC, Emplois jeunes, CES, CIE…) Ils étaient 459.000 en 2016 (fin de saison, on ouvre les vannes !), ils ne sont plus que de 293.000 en 2017 ! Je développerai ce sujet prochainement car il y a matière à dire. N’oubliez pas que ce sont vos impôts qui payent la note : 3 milliards €/an !
Autre question : Elle porte la référence 840 et est datée du 5 septembre 2017. Celle-ci est posée au Ministre de l’Agriculture concernant les transferts de crédit du premier pilier de la PAC vers le second.
« M. Jean-François Parigi attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur les transferts de crédits du premier pilier de la PAC vers le second et de ses conséquences pour les agriculteurs. Le 27 juillet 2017 le ministre de l'agriculture a annoncé, dans le cadre de la programmation de la PAC 2014-2020, le transfert supplémentaire de 4,2 % des crédits alloués au pilier I vers le pilier II. Ce transfert destiné à sortir la France de l'impasse budgétaire agricole de 853 millions d'euros dans laquelle le précédent gouvernement l'a laissée, fait suite à un premier transfert de 3,3 % à l'occasion duquel l'ancien chef de l'État s'était engagé à ne pas aller plus loin. Ainsi, malgré les engagements passés, le montant total de ces transferts s'élève désormais à 7,5 % soit la moitié des 15 % autorisés par le droit communautaire. Pour le département de Seine-et-Marne, le dernier transfert décidé par le ministre n'engendrera pas moins de 2 000 euros par an de manque à gagner en moyenne pour chaque exploitation. Une somme considérable dans le contexte que l'on connaît. Il ne s'agit aucunement de contester ici le bien-fondé des aides accordées au titre du développement rural (pilier II de la PAC), notamment celles bénéficiant aux élevages en situation de handicap naturel ou à l'agriculture dite « bio ». Mais ce nouveau transfert, en plus de créer une distorsion dans le marché agricole communautaire au détriment de la France, témoigne une fois de plus du traitement essentiellement social et si peu économique d'une agriculture sous perfusion. L'agriculture française, riche de sa diversité, peut rassembler tous les modèles agricoles. Mais la politique qui consiste à financer une partie des aides du second pilier par celles du premier conduira inexorablement à opposer tous ces modèles les uns aux autres. Est-ce là la volonté du Gouvernement pour l'agriculture française ? Entre les crises sanitaires, les aléas climatiques et la situation désastreuse du marché agricole, les agriculteurs n'ont décidément aucun répit. La « ferme France » connaît une crise sans précédent et se meurt des atermoiements des dirigeants, des dispositifs d'aides instables qui ne permettent pas aux agriculteurs de se projeter sereinement dans l'avenir. Aussi, il lui demande que la lumière soit faite sur les origines de cette impasse financière regrettable et de lui préciser si le Gouvernement compte procéder à de nouveaux transferts de ce type dans les années futures. Il lui demande également de quel projet dispose le Gouvernement pour assurer à l'ensemble des agriculteurs français un futur meilleur. »
Mon grain de sel : Je crois que les attachés parlementaires avaient un rôle à jouer. Faire de l’information et expliquer au citoyen que je suis en quoi consiste les piliers dont on parle. Pourquoi cette intervention écrite ? Nos céréaliers seraient-ils « malheureux » à ce point ? A méditer !
D’une manière schématique – sans entrer dans les détails – le pilier 1 de la PAC est consacré aux aides à l'hectare et « profite » massivement aux céréaliers et à l'agriculture dite conventionnelle.
Le pilier 2 lui est consacré au "développement rural" et en particulier aux exploitations de zones de montagne, à l'installation de jeunes agriculteurs et au développement du bio.
Pour justifier sa décision, le ministère évoque notamment le "montée en puissance du bio", et l'asséchement des aides européennes - gérées par les régions - prévues pour aider à la conversion en bio et au maintien des exploitations bio.
Voici en un mot l’objet d’un débat qui anime la FNSEA, les autres syndicats agricoles, et le Ministre. Notre député a voulu en dire deux mots en terre de Brie. Transposé dans notre fief, le débat pourrait aller de travers, comme le Ministre du même nom ! Oui, nous sommes en Brie ! La Brie, comme la Beauce, est un grenier à céréales. La production s’orienterait-elle vers le « bio » ? J’ai bien des doutes sur le sujet ! Le tonnage et le rendement avant tout. Des éleveurs, des producteurs de lait, il y en a de moins en moins. Les céréales, les betteraves priment ! Cependant, et sans aucune ironie moqueuse de ma part – mais simple constat – nos grandes fermes sont devenues des lieux privilégiés pour le tourisme « vert ». Allons tous à la campagne ! Elles se transforment et abritent de plus en plus de gîtes ruraux de standing ! On va finir par croire que les revenus agricoles ne suffisent plus aux exploitants pour vivre ! Est-ce la bonne image à donner ? NON !
Je ne suis pas un persifleur. Je relate et commente ce qui m’intéresse et qui pourrait vous intéresser. Les faits divers à l’automne ne me passionnent pas. Je ne distribue ni « bon point », ni « avertissement ». J’essaye d’informer sans déformer.