Eh bien, vous vous gourez ! Vous venez d’interpeller Madame le Maire de Crouy, Madame BEAUVAIS, suppléante de J.F PARIGI, pour dénoncer ce scandale récurent de la santé publique qui se caractérise par un manque de professionnels de santé dans notre ruralité comme d’ailleurs dans l’ensemble des campagnes de notre pays. Ne vous inquiétez pas, je veillerais à l'intervention écrite du député ! Mais les collectivités locales – de mon humble avis – ont mis la charrue avant les bœufs ! Je n’ai pas fini de me faire maudire ! Il est plus que louable de créer des maillons de santé sous la forme de « maisons de santé » mais encore fallait-il au moins qu’un toubib exerce à temps complet ! On ne trouve que des professions du paramédical ! Ce maillon, dans la chaîne du traitement de la santé est primordial : Il devrait systématiquement dégorger l'afflux aux urgences qui ne devraient traiter que l'URGENCE urgente !
Pour nos communes – celles du Pays de l’Ourcq en particulier – il aurait été souhaitable d’avoir une approche plus synthétique et de se poser la question suivante, aussi bête que méchante d’ailleurs, quel est votre premier réflexe quand l’un de vos proches (ou pas proches du tout) fait un « malaise » : Les numéros d’urgence : Pompiers, Samu ! Quand « petit bricoleur » vous vous faites un petit ou gros bobo… Pompiers, urgences… Volontairement caricatural mais sans trop l’être ! Le plus simple, le plus rapide (surtout en cas de malaise) ne serait-ce point d’aiguiller la victime vers un pôle d’intervention de proximité que devrait être la « maison de santé » avec son toubib urgentiste permanent. Facile à dire mais beaucoup plus complexe à mettre en œuvre mon bon monsieur ! J’attendais cette vérité ! Quand dans votre manifeste vous écrivez « Notre service de santé est basé sur le principe de la SOLIDARITE », vous commettez une erreur d’appréciation ! NON, la solidarité on l’abandonne pour la RENTABILITE ! Intéressez-vous à l’hôpital ! Un extrait de presse : « A Guéret dans la Creuse, ville symbole des déserts médicaux, avec une population vieillissante, l'hôpital ne peut plus suivre non plus. Et le constat est identique à Dreux où onze urgentistes sur quinze sont allés jusqu'à donner leur lettre de démission. "C'est une catastrophe sociale. Il y a dix jours, une patiente d'un âge bien avancé est restée 21 heures sur un brancard avant qu'on ne lui trouve un lit", rapporte Djamel Bouaddhi, un des urgentistes. "C'est tous les jours que cela arrive. Cela devient insupportable. C'est même inhumain". Comme toutes les administrations, l’hôpital participe à l'effort d'économies. Entre 2015 et 2017, 3 milliards d'euros d'économie ont été faites. Les syndicats totalisent 22.000 suppressions de postes. Et parallèlement, la fréquentation des hôpitaux ne cesse d'augmenter. La population vieillit et bien souvent, l’hôpital vient remplacer une simple consultation chez le médecin. »
Malgré des incitations financières, des aides au logement, des aides à l’installation… Pas un client toubib ! La campagne ne les inspire plus ! Alors que faire ? Comment a fait Monsieur COPE pour trouver des toubibs dans sa maison de santé ? Pourquoi ne pas demander à SOS Médecins de nous trouver des candidats pour nos maisons de santé. Pourquoi deux pôles à quelques kilomètres d’écart ? Politique oblige ! Gouffre aussi !
Je crois, très sincèrement, que les « pétitions » en tout genre (TAFTA, HOPITAUX, BURN OUT des TOUBIBS) n’ont – hélas – aucune influence sur le cours écrit des choses pondues par nos énarques. Eux, ont la science infuse, Vous, l’ignorance ! C’est ce qui s’appelle la « démocratie »… MACRON était à bonne école en Grèce pour l’apprendre !
Un autre sujet dont je vous entretiendrais : « La grande braderie élyséenne » ! Celle de LILLE, une bagatelle ! Que du lourd !
Nota Bene : Je rétablis un peu l’ordre des choses !