Je dois avouer que Françoise et Didier nous ont réservé bien des surprises agréables lors de cette courte visite du 30 juillet après la soirée passée à ROGNY les SEPT ECLUSES et à BRIARE.
Fêter la saint cochon à LUCY sur YONNE ! C’est quoi la saint cochon ? Qui pouvait imaginer que dans un village de 150 habitants une telle fête (pas pour tout le monde !) puisse exister et rassembler quelque 2.000 convive pour cette tradition respectée chaque dernier dimanche de Juillet et où ce seront (source l’organisation) environ 4.000 personnes qui parcourront le lieu en visitant le coté brocante qui se tient dans le même cadre, entre le canal du Nivernais et l’Yonne. Enchanteur le cadre ! Repas de choix avec des ingrédients du cru ! Comme chez NOUS : Le cochon, le canon, le fromgi, le café sans le pouce du même nom !
Le tout étant ponctué par un concert de cor de chasse. Cavaliers et chiens étaient de la partie. Puis ce fut la célébration d’un mariage des temps anciens avec des personnages costumés de l’époque.
Et puis ce fut une petite promenade dans cette région accueillante. D’abord le village de COULANGES sur YONNE (567 habitants !) avec sa base de loisirs, sa plage ! Oui, j’ai bien dit une « plage » !
Puis à DRUYES les belles fontaines (290 habitants !) pour y admirer le lavoir, et sa charpente exceptionnelle, l’église et son tilleul multi centenaire, les sources, le château médiéval et sa poterne. Vous y découvrirez deux maisons célèbres : celle du Capitaine COIGNET (grognard décoré de la Légion d’Honneur par NAPOLEON 1er et celle de l’ingénieur (un géni incompris !) BERTIN inventeur de l’aérotrain BERTIN.
DRUYES est l’un des 4 villages classés de l’Yonne avec VEZELAY, MONTREAL, et NOYERS sur SEREIN. Si vous passez dans les alentours, faites-y une pause !
Un week end fantastique ! Plein les yeux ! Les agapes, on en parle pas… Seul le pèse - personne pourrait le divulguer ! « Tu caftes, tu passes par la fenêtre » ! A bon entendeur… Salut !
La France recèle d’innombrables recoins qu’il faut savoir dénicher. J’ai toujours aimé cette France profonde. Celle qui sent le « terroir » et pas « l’ambre solaire » !
De cette aventure en Puisaye, je vais finir par puiser quelques idées en espérant être suivi par celles et ceux qui voudraient s’investir pour que « ça change » et ne pas être taxé de benêt d’une cité qui se meure. A croire que plus le village est petit, plus les habitants s’investissent pour redonner la vie au village !
Eux, ils ont compris ! Mais nous ?
Mille merci à Françoise, à Didier pour ces découvertes d’un dimanche pas comme les autres ! A Lucy sur Yonne, je pouvais dire que j’étais « chez moi » !