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« Confiteor » et « Ite missa est » !

J’ai pu suivre, en live, sur ma tablette (mais avec bien des difficultés) la conférence de presse de la dernière chance du candidat FILLON. La prouesse technique laisse à désirer pour ces modes « live », fussent-ils sur « l’Express » ou « Le Figaro » ! Je suis fautif car je pratique le mélange des genres… Uniquement pour la presse ! Vous constaterez que je suis un type ouvert… à la discussion ! J’ai passé l’âge de l’engagement corps et âme !

Qu’ai-je retenu de cette prise de parole ? Une confession ou plus encore, un « confiteor » et un brillant « ite missa est » ! Début et fin ! Vous n’avez jamais entendu parler du « confiteor » ? Non ! Vous avez oublié ! Rappelez-vous : « C’est ma faute, c’est ma très grande faute » … Oui, François a reconnu que l’embauche de membres de son entourage direct était une connerie mais… « Ils l’ont tous faits et le font encore ! »

Les excuses, c’est toujours facile après coup ! Exemple : J’ai filé un bourre pif à un keuf et devant le juge je m’aplatis en confusion extrême en implorant le pardon de la victime ! C’est donné à tout le monde de tomber dans la repentance pure et simple. Il n’a pas eu à se justifier en parlant des niveaux de rémunération de son épouse. Ma collaboratrice à titre privée ne gagnait que 3.677 € nets par mois et ce pendant quelque 15 années ! Ouais, je vous entends : « Il n’a pas l’audace de nous donner le chiffre global » !

Ah ! Vous vouliez que je vous fasse le calcul mental.

C’est simple : 15 ans à 13 mois/an = 195 mois ! Soit un total de 3.677 * 195 = 717.000 € !

Bon, les p’tits loups, ne vous faites pas d’illusion… Elles sont perdues ! Il a dit « Pourquoi voulez-vous que je rembourse cette somme issue d’un travail de collaboratrice » ! Tout est dans la nuance : Elle n’a été que collaboratrice et non attachée parlementaire. Encore une fois, vous vous méprenez ! Alors les points sur les « I » : Elle a été collaboratrice privilégiée et attachée à UN PARLEMENTAIRE ! C’est tout simple !

Ce paragraphe signe le « Confiteor » !

Il a réservé la cerise sur le gâteau pour la fin ! Un brillant « Ite missa est » ! Oh, il n’est pas le seul à avoir une culture religieuse ! La grande différence entre lui et moi ? Lui ? Un assidu, un pro ! Moi ? Un intermittent, un amateur ! Mais qu’importe la fréquence ! Dieu reconnaître les siens ! Oui, un « Ite missa est » adressé à un quarteron de vrais ou faux derches du parti qui osait le mettre sur la touche … Alors là, allez-vous faire habiller chez plumeau ! Premier à l’école primaire, j’ai été soutenu par 2,9 millions de nos concitoyens (66,5 % des suffrages) pour « MON PROGRAMME » ! Aucune instance (il s’est bien gardé de parler d’officine !) n’a le pouvoir de me déchoir de mon titre de séjour ! Je suis le candidat désigné des « françaises et français » et ne suis pas à la botte de petits marquis ! C’est clair ! Oh combien !

Sur certains points, il n’a pas enfreint la loi car rien ne précisait les « obligations de travail pour l’attaché(e) parlementaire » Pas de description précise du job.

Allez, je caricature – sans plus - : Tu cueilles tes fraises, tes groseilles, tes framboises et tu gamelles tes confiotes pour un parlementaire ! Tu n’étais qu’attachée au parlementaire et tu n’étais que reine de la confiture bonne maman ! J’exagère !

Je crois que sur ce point, il sera plus que nécessaire de revoir le statut !

Dans l’immédiat, pas de décisions de Justice ! Donc, présomption d’innocence oblige !

Il peut retourner guerroyer ! Les combats seront difficiles cependant car comme l’écrivait BEAUMARCHAIS :

« La calomnie, Monsieur ! Vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j’ai vu les plus honnêtes gens près d’en être accablés. Croyez qu’il n’y a pas de plate méchanceté, pas d’horreurs, pas de conte absurde, qu’on ne fasse adopter aux oisifs d’une grande ville en s’y prenant bien : et nous avons ici des gens d’une adresse D’abord un bruit léger, rasant le sol comme hirondelle avant l’orage, pianissimo murmure et file, et sème en courant le trait empoisonné. Telle bouche le recueille, et piano, piano, vous le glisse en l’oreille adroitement. Le mal est fait ; il germe, il rampe, il chemine, et rinforzando de bouche en bouche il va le diable ; puis tout à coup, ne sais comment, vous voyez calomnie se dresser, siffler, s’enfler, grandir à vue d’œil. Elle s’élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au Ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel de proscription. Qui diable y résisterait ? »

Oui Monsieur FILLON ! « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ! »

ITE MISSA EST ! Allons en paix !

Tag(s) : #Mon point de vue
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