Après cette ignominie, ces massacres perpétrés par des terroristes dans notre pays, mes premières pensées iront à toutes ces victimes innocentes, à leurs proches, à leurs amis qui ont payé de leur vie l’obscurantisme aveugle de forcenés irréductibles et incontrôlables.
Je saluerai, au passage, la réactivité du Président, de ses ministres ainsi que toutes les forces vives de la nation qui se sont mobilisées pour porter secours aux rescapés de cette barbarie immonde.
Oui, Monsieur le Président, la France est en guerre ! Vous l’avez rappelé dans votre allocution télévisée.
Je n’entrerai pas dans l’indécence des politiciens et la condamne vertement :
J’en citerai, volontairement, quelques-unes pour démontrer l’irresponsabilité des commentaires face à une situation jamais vécue :
- Nicolas BAY (attitude…) : « Pendant que ce Hollande et ce Valls combattaient le F.N, des assassins sanguinaires préparaient leurs attentats. Honte à eux… »
- Louis ALLIOT (un irresponsable de plus) : « Monsieur Valls, vous voyez où est le danger ? Le vrai ! Irresponsable… »
- Philippe de VILLIERS (Un chouan échoué) : « Immense drame à Paris, voilà où nous conduit le laxisme et la mosqueïsation de la France »
- Louis SARKOZY (exilé) : « La faiblesse et l’incompétence du Président Hollande devient un danger mortel pour la France ».
Ce n’est pas digne en ce moment de deuil national de tenir de tels propos.
Et maintenant, l’état d’urgence proclamé, agissons tous fermement pour défendre nos valeurs, notre culture et notre démocratie. Les « politicards » ? Au placard !
Prenez, Monsieur le Président, les mesures nécessaires pour combattre dans notre pays, cette bête sanguinaire et immonde qu’est Daech et ses nébuleuses, par des actions fortes. Votre engagement est fort sur les théâtres extérieurs, alors faites-le sur le plan intérieur.
Envisagez, Monsieur le Président, sans aucun complexe, la « déchéance » de la nationalité française des binationaux avec la reconduite systématique dans leur véritable pays d’origine de celles et ceux qui participent, ont participé (à « l’abri » dans les prisons de la République) à cette mouvance, le cancer du monde libre.
La France est en deuil. Je le suis également.