Pour faire suite à mon dernier billet, « Ils ont touché un « Petit LAROUSSE » et une calculette ! », je n’ai pas pu résister à publier ces deux articles extraits de METRONEWS pour respecter mon éthique d’impartialité.
Le premier est signé MATHIEU SICARD.
En voici l’extrait du 11 septembre 2015 :
« Comparer les misères, ce n'est pas très élégant. Asséner des mensonges sur le sujet, cela devient obscène. APL, RSA, AMS, ATA, etc. Metro news fait le point sur ce qui est vrai et (surtout) sur ce qui est faux.
► "Les migrants touchent 524 euros de RSA"
C'est faux. Le RSA est accessible aux Français et aux étrangers en possession d'un titre de séjour et d'une attestation de la préfecture indiquant que la personne est autorisée à travailler depuis 5 ans, comme le détaille le site service-public.fr. Ce dont les migrants ne disposent pas.
► "Les migrants bénéficient des allocations logement" !
C'est faux. Pour exactement les mêmes raisons, les migrants arrivés sur le territoire n'ont pas accès à des allocations logement. Si le statut de réfugié finit par leur être accordé, ils peuvent alors y avoir accès (encore un lien service-public.fr)... si tant est qu'ils trouvent un logement conventionné.
► "Les migrants touchent 1000 euros d'aides spécifiques" !
C'est faux. 340 euros mensuels d'allocation temporaire d'attente + 718 euros d'allocation mensuelle de subsistance. Avec des chiffres sourcés "Ministère de l'Intérieur", certains sont prêts à vous faire croire que chaque migrant piochera 1000 euros de ressources françaises chaque mois...
...Sauf que c'est d'une mauvaise foi admirable. Car voici ce qui est vrai :
► "Les migrants bénéficient de 11,45 euros par jour d'Allocation temporaire d'attente"
C'est vrai. Les migrants peuvent bénéficier en réalité d'une seule de ces deux aides :
- 11,45 euros par jour d'allocation temporaire d'attente (ATA), s'ils ne bénéficient pas d'un hébergement d'urgence.
- 91 euros par mois d'Allocation mensuelle de subsistance (AMS), s'ils sont hébergés en Centre d'accueil de demandeurs d'asile (CADA).
Soit entre 3 et 11,45 euros par jour. Les 718 euros mensuels, c'est le maximum d'AMS prévu pour une famille totale de 6 personnes.
Mais attention, pour pouvoir bénéficier de ces allocations, les migrants doivent obligatoirement faire une demande de droit d'asile. En attendant la décision administrative sur leur sort, ils disposent d'une autorisation provisoire de séjour mais demeurent en situation irrégulière sur le territoire.
Tous les migrants n'en font pas la demande mais ces aides sont un minimum vital pour se nourrir dans l'urgence. En outre, la France prévoit que personne ne soit laissé sans soin sur son sol et qu'aucun enfant ne soit laissé sur le bord du chemin de l'école. Là aussi, tous les migrants n'en profitent pas. Il faut déjà être au courant de ces droits. »
Le second est signé, Vincent MICHELON : « Quels sont les droits (et les devoirs) des réfugiés »
En voici la teneur : article du 10 septembre 2015.
« Après la solidarité, les questions concrètes. Sitôt arrivés sur le territoire français, les premiers migrants originaires de Syrie et d'Irak devront s'inscrire dans le parcours classique des demandeurs d'asile - 50.000 à 60.000 par an en France - même si, pour eux, les procédures seront particulièrement accélérées. Un parcours très "normé" et balisé, explique à Metro news le directeur général de France Terre d'asile, Pierre Henry.
Dans un premier temps, "on pourra s'appuyer sur les 274 structures d'accueil existantes et sur l'expérience acquise dans ce domaine", puis voir s'il est nécessaire "d'installer des structures complémentaires". Ce moment est important pour les migrants, puisqu'il va leur permettre d'accéder aux droits. En la matière, les demandeurs d'asiles, et ceux qui obtiendront le statut de réfugié, bénéficient d'une protection spécifique et durable.
► Se loger
C'est la priorité des priorités pour l'Ofpra, chargé de la protection des demandeurs d'asile. Il s'agit d'éviter que les nouveaux arrivants ne se retrouvent à la rue. Dès la demande d'asile déposée à l'Ofpra, et ainsi doté d'une autorisation provisoire de séjour, le demandeur peut être logé dans un Centre d'accueil demandeurs d'asile (Cada) ou, à défaut, dans un dispositif d'hébergement d'urgence, collectif ou de type hôtel. Lorsque l'asile est accordé, le réfugié a 3 mois pour quitter le Cada.
► Subsister
A la délivrance d'un récépissé de 6 mois, le demandeur d'asile n'est pas autorisé à travailler avant un délai d'un an. S'il est majeur, il pourra bénéficier de l'allocation temporaire d'attente, versée par Pôle emploi et créée par la loi du 29 juillet 2015. Le montant est de 11,45 euros par jour, soit 343,50 euros par mois. Il pourra ensuite bénéficier d'une allocation mensuelle de subsistance (91 à 718 euros par mois) cumulable avec une activité professionnelle, sous certains plafonds de ressources. Une autorisation de travail pourra être délivrée, en fonction de "la situation de l'emploi en France".
► S'éduquer
Ce n'est pas un droit mais une obligation pour les arrivants : tout enfant de 6 à 16 ans devra être scolarisé après inscription auprès de la mairie concernée, sur présentation d'une domiciliation. L'inscription en maternelle est possible dès 3 ans. Une fois admis définitivement au séjour, les adultes pourront bénéficier d'une formation linguistique, civique, ainsi que d'un bilan de compétences.
► Se soigner
Dès l'examen de leur demande, les arrivants auront droit à la Couverture maladie universelle (CMU), dispensés de la présence minimale de 3 mois sur le territoire français. Ils pourront également demander la couverture complémentaire (CMU-C).
► Rester en France
Les demandeurs d'asile dont la demande est acceptée peuvent se voir délivrer deux types de protection : le statut de réfugié (persécutions fondées sur la race, la religion, la nationalité ou encore les opinions politiques) ou, par défaut, la protection subsidiaire (motifs sérieux et avérés de croire qu'il courrait dans son pays un risque réel de subir des atteintes graves). Le statut de réfugié ouvre droit à une carte de résident de 10 ans. La protection subsidiaire permet l'obtention d'une carte de séjour temporaire d'une durée d'un an renouvelable "vie privée et familiale". Les deux statuts permettent de demander la délivrance d'une carte de résident pour la famille (conjoint, enfant de moins de 19 ans et ascendants directs). Selon la Cimade, sollicitée par metronews, les migrants syriens et irakiens devraient bénéficier, pour deux tiers d'entre eux, du statut de réfugié, le tiers restant devant obtenir la protection subsidiaire. »
METRONEWS n’a rien d’un canard de propagande ! Il relate des faits !
J’ai montré mon impartialité sur ce dossier des « réfugiés ».
Croire ou ne pas croire ? A vous de juger !