Voici presqu’un an que tu nous as quittés et même si nos moyens modernes de transmission demeurent performants, rien ne remplacera la pensée !
Je ne pouvais pas t’oublier car ton départ involontaire coïncide juste avec la date de ma prise d’une année supplémentaire !! Eh oui, tu étais jeune et enthousiaste comme je l’étais à ton âge mais les « choses de la vie » m’ont appris la modération et la réflexion.
Toi, tout en haut, tu dois bien te marrer en voyant tous ces « petits » (à l’altitude où tu es, tu ne peux que voir petitement !) qui s’agitent dans ce Lizy qui te tenait tant à cœur. C’est le chambardement !
Je repense encore à ces élections cantonales de 2011 où j’entends encore le son de ta voix clamer « On a bien travaillé ! » lors de la proclamation des résultats. Je te signale, au cas où l’information ne te serait pas parvenue, que ce canton que tu aimais tant s’est retrouvé marié – contraint et forcé ! – à celui de La FERTE ! La donne, pour ces élections devenues départementales, n’est plus la même. Le casting a été modifié. L’acteur de 2011 a cédé sa place à un nouveau promu, le maire de La Ferté. Celui que tu avais tant soutenu n’a même pas été retenu comme figurant. Totalement écarté par ses pairs qui lui avaient accordé leur confiance ! De confiance, on était passé à défiance ! Tu t’en étais bien rendu compte lors des dernières municipales… Enfin, passons ! Eh oui, fini Lizy chef-lieu de canton ! Alors je m’interroge : Comment aurais-tu réagi ? Bon, je sais que cette question n’aura pas de réponse car là où tu es, le Wifi ne passe pas. Et puis les anges ont d’autres boulots à faire que de distribuer le courrier !
Surtout, avant la Pâques, quand tu te mettras à table, rappelle-toi que Judas a fait des émules ! Ces temps n’ont pas changés sur terre ! C’est la nature de « l’homme » qui par son ambition, plus ou moins mesurée, par ses envies, le pousse à renier les siens !
Tu m’excuseras d’avoir troublé ta quiétude mais « l’affectif » prime encore chez moi.
Allez, continue à te marrer !
Amitiés sincères.