Du rififi dans la basse-cour !

Lui ! Il a franchi la ligne rouge !

Camarades ! Un Paon pour votre Noël !

Cette année, la centrale – presque celle d’un genre particulier – innove !

Pour vous remercier de tous vos combats fratricides, pour VOUS mes chers petits camarades, les gueulards invétérés qui battent le pavé aux cris de « patrons, dehors ! », les jusqu’au-boutistes qui vivent encore dans le monde féerique de Disneyland et qui ferment la porte à toutes discussions pour un dialogue apaisé, les inconditionnels de l’action qui ne connaissent qu’un mot « grève » et qui prennent toujours les usagers en otage, les défenseurs de privilèges – les vôtres - qui croient encore que les avantages acquis sont à vie, les corporatistes d’un syndicalisme qui se meurent faute d’innovation, de remise en cause, la centrale, pour une fois, vous offre la possibilité de vous métamorphoser en roi. Vous ne serez plus les dindons farcis aux marrons chauds ! Un PAON à déguster vous sera offert ! Le même que tous les rois de France bâfraient à table ! Le festin assuré ! Une revanche de classe !

Le pauvre Paon, il s’était refait une cabane et un burlingue ministériel d’homme de l’ombre pour continuer à faire la roue comme les grands qu’il côtoie en lousdée après les avoir invectivés dans la rue ! Et pan, il prend du plomb dans l’aile gauche ! Et voici qu’on n'apprend que ce phasianidé de la haute cour ne se contentait plus du maïs… Il picorait du blé ! Avant de quitter sa ferme de Normandie, après avoir mouliné son opportunisme chez MOULINEX, il négocie son avancement dans la hiérarchie des oiseaux et obtient pour ce nouveau perchoir 30 bâtons ! De sa belle couleur bleue, il n’en garde que la peur aujourd’hui !

N’avoir qu’un Paon déplumé pour représenter un syndicat qui, d’années en années, perd de ses adhérents, ce n’est pas la bonne image ! Et dire que la guerre a été déclarée par un Canard déchaîné ! La basse-cour règle ses comptes !

Je ne suis pas syndicaliste ! Je ne l'ai jamais été – ce n’est pas une tare ! – mais les SEGUY, KRASUCKI, VIANNET et THIBAULT (l’ancien Thierry la fronde) doivent se dire : « On s’est battu comme des idiots pour faire avancer la classe ouvrière et voici qu’un vulgaire paon vient semer la discorde dans le poulailler ! »

Quand ils arrivent au « pouvoir », la gangrène les gagne !

#mon humour !