C’était dans les années 60 quand le chef de gare donnait le signal de départ à cette loco… motivée qui crachait du noir comme un sépia
et qui vous envoyait les escarbilles dans les yeux dès que vous ouvriez (pas toujours facilement) la glace !
Eh oui, il y avait moins de trains mais ils étaient à l’heure ! Puis à ce train vapeur succéda la « Micheline » et vint l’ère du diesel avant l’avènement de l’Angoisse Générale Caractérisée (AGC en abrégé !)
Bien sûr que nous eûmes à subir des retards en période hivernale (neige, verglas, gasoil gelé…) mais le réseau fonctionnait bien – j’allais écrire normalement - ! La preuve : Il y avait plus de trafic « marchandises » que de trafic « voyageurs » ! Et pourtant, même sans la nouvelle marotte du « rabattement », le quai de la gare de LIZY était bondé !
Vous vous êtes « battus » pour en avoir plus et résultat vous écopez de tortillards boiteux qui n’ont qu’une fonction : « Vous mettre dans la merde » ! Pour pallier à ces défaillances en tout genre, la S.N.C.F vous offre le moyen le plus rapide, le moins polluant, le plus sûr : le CAR inadapté de 70 places à toute heure ! La spécificité française vous la connaissez ? Foutre l’argent – que l’on n’a pas mais nos « prêteurs » sont là – par les fenêtres !
Je me souviens d’avoir « apostrophé » Victor Etienne et lui demander « s’il était bien raisonnable d’avoir un train montant et/ou descendant toutes les heures ». « Mais oui, naturellement » ! Et de lui rétorquer : « Il est vrai que vous ne tenez pas les cordons de la bourse » ! Qu’il y eût davantage de trains « normaux » - franchement, c’est difficile à écrire - aux heures de pointe, je le concevais mais en période « creuse », mobiliser un train (quand il n’est pas aux abonnés absents) pour quelques passagers… C’est, je le dis, sans détour, du gâchis ! Il est certain que quand on aime, on ne compte pas !
J’avais demandé, lors de mes participations à l’étude sur les transports, si l’on (indéfini de nature) avait des « comptages », des « statistiques » sur la fréquentation de la ligne « P ». Réponse : « Mais bien sûr » ! J’attends encore les détails ! D’où cette question de bons sens – du moins je le pense sans être expert – « Pourquoi vouloir rabattre à tout prix des passagers pour une ligne fantôme ? »
L’état des lieux est catastrophique : voies obsolètes, signalisations désuètes, matériels de traction défectueux… Tous les ingrédients pour mettre la ligne 2 en voie de garage ! Voie sans issue ? Je le pense, hélas ! A moins de dégager un budget d’investissement colossal à gratter sur le dos du « Grand Paris », si cher à J.P HUCHON – et surtout aux contribuables - rien ne pourra être entrepris rapidement ! Et ce n’est pas demain que l’électrification verra le jour ! 50 ans que l’on vous ment !
Vous êtes sur terre et la galère se transformera en calèche !
Bon courage et bon voyage avec S.N.C.F point Comme « ma ligne P » !
Je vais profiter de ce billet pour m’adresser à Jean-Marc que j’ai qualifié – je persiste et je signe – de Don Quichotte de la ligne
2 et qui se sent bien seul à se battre contre des malins de toute espèce ! Ta « forme de
repentance » pour la photo parue dans « La MARNE » m’a choqué ! Pourquoi avoir voulu mettre un label en précisant les adhésions ? Pour éviter, ce que l’on appelle
communément « le mélange des genres » ? Erreur ! Si c’est un combat politique, il n’y a rien à moudre ! Si c’est un
combat d’usagers réunis pour une même cause, il y a tout à faire face à l’inertie galopante
des fuyards en responsabilité !
C’est tout, je t’ais tout dit en 2 lignes ! Sans rancune… Je l’espère !