Je voudrais tant que cette image de ce 8 mai 2012 ne soit pas classée dans les images d’Épinal ! Mais, comme d’habitude, je rêve ! Et pourtant, si on voulait se donner la peine de réfléchir, nous nous apercevrions que seule une unité nationale permettrait à notre pays de se sortir de cette crise larvée qui plane au-dessus de nos têtes comme elle l’aurait été avec Nicolas SARKOZY. L’homme seul ne peut rien faire sans l’aide du peuple et pas SEULEMENT de « son » peuple.
Voici, dorénavant, François HOLLANDE aux commandes du navire France. Il n’est plus le capitaine de pédalo ! Ce paquebot de l’amer devra naviguer sur un océan de vagues où le risque d’une « déferlante » peut le faire sombrer avant même d’avoir fixer le nouveau cap attendu ! Le bateau pèse son poids : il jauge 1.700 milliards € ! Attention Monsieur le Commandant, de nombreuses sirènes se trouveront sur votre route ! Ne les écoutez pas ! N’ayez pour seule ambition que de sauver l’édifice qui vous a été confié. La tâche sera immense comme l’immensité de la mer.
Reconnaissons que Nicolas SARKOZY, dans sa mandature, dans sa campagne, s’est dépensé énergiquement sans compter- il a même du emprunter... - mais plutôt que d’écouter Henri, il s’est mis à faire l’école buissonnière. Pourtant assidu, il a, malgré tout, succombé ! Erreur - tout le monde peut se tromper - de stratégie qui n’a fait qu’amplifier le rejet du nom !
Oui, Monsieur le Président, vous n’aurez qu’à compter sur vous-même et sur votre capacité à rassembler ce peuple de France en lui évitant le parti pris de partis partisans. Le choix de votre Premier Ministre, les choix de vos futurs ministres nous montreront cette volonté de « l’union nationale » sans tomber dans le piège de l’unification uniforme. Je ne brigue aucun rôle politique mais je serai bien le premier à vouloir créer le « grand parti des sans partis » qui n’aurait pour raison et pour mission que de rassembler les forces vives et compétentes pour aider au redressement de notre pays en laissant au vestiaire tous les à-priori partisan, toutes ces analyses et, à fortiori, leurs conclusions - partielles - qui voudraient que seul un camp ait la solution !
Ne restons pas sur la plage avec notre petit seau et notre petite pelle en regardant filer notre destin. Œuvrons pour que notre pays ne sombre pas dans le chaos en y apportant notre contribution sans exclusive, à tous les niveaux.
Allons-nous donner, au Monde qui nous regarde, la vision d’une GAULE encore divisée, qui ne sait qu’être divisée, incapable de mener une bataille commune, non contre les Corréziens, les Auvergnats, les Bretons, les Parisiens, les Provençaux, les Alsaciens, les Briards... mais contre le poids des maux qui nous menacent ? Le « combat des chefs » est terminé. Les « tribus » ne sont pas pour autant pacifiées mais, de plus en plus, opacifiées ! Les prochaines élections seront sous le signe de la « revanche » ! Bien piètre spectacle annoncé, à mon sens ! Et la France ?
« Aucun Dieu n'a jamais répondu aux appels, aux interrogations de l'Homme. Ce qu'il prend pour des réponses, c'est seulement l'écho de sa voix. »
Citation extraite du livre de Roger Martin du GARD (Les Thibault)