Que l’article 1 du « ménage pour tous » - eh oui, je n’arrive ni
à modifier mon dictionnaire, ni mon vocabulaire – soit voté, je ne puis que m’y résoudre. Non que ceci soit une « fatalité » car je
resterai attaché à ma langue française et n’emploierai le mot « mariage » que pour
les unions de deux personnes de sexe différent. Rétrograde, peut-être, mais sans œillère ! Je n’ai pas l’analyse restrictive et sais, du moins
je le pense, faire la part des choses entre le civil et le religieux. Au plan du droit
civil, « le mariage est l'institution par laquelle un homme et une femme
s'unissent pour vivre en commun et fonder une famille. Le droit français ne connaît pas le mariage des personnes de même sexe aujourd’hui ».Il n’y a pas d’amalgame : Le
« mariage » revêt deux aspects qui peuvent être concomitants : Une « union civile
reconnue » devant l’Officier de l’état-civil et une « union sacrée » devant l’Eglise. A chacun ses convenances, à
chacun son tralala !
L’usage du mot « mariage » demeurera une « erreur » de langage. A moins que ce ne soit qu’une manœuvre délibérée pour nous faire « accepter » - sans forceps ! – la Gestation pour Autrui et la Procréation Médicale Assistée ! Du « frou-frou », on passe au « flou-flou » ! De l’union pour tous, on file au mélange des genres ! Et là, je dis STOP !
Que l’on ouvre les mêmes droits juridiques aux couples de même sexe ne m’empêchera pas de dormir. Il me semblait « irrationnel », au 21 ème siècle, de stigmatiser et de jeter l’opprobre à celles et ceux qui ne concevaient pas le « vivre en commun » comme moi. Naturellement que j’ai eu des mots blessants envers eux. J’ai toujours été un « hétéro » convaincu ! Mais j’ai vieilli !
La P.M.A et la G.P.A n’auraient jamais dû être au menu dans le projet du « ménage pour tous » ! Elles méritent la réflexion du Comité Consultatif National d’Ethique car elles soulèvent de nombreuses interrogations – légitimes, il me semble -. On aime vraiment la « cacophonie » au P.S ! Jean Marc chine au Cambodge et chacune, chacun dans les rangs de la majorité en profitent pour se « laisser aller » à la confidence du canapé ! Les enchères, on les fait monter ! La ministre déléguée – avec ou sans procuration – qui en met une couche – Pampers évite les fuites, Madame-, le patron des députés P.S qui ose porter un « ultimatum » si on ne l’écoute pas ! Ce n’est plus le « ménage pour tous » mais la « scène de ménage pour tous » ! Est-ce une seconde nature d’être en permanence dans le « couac » ? Les exemples existent, ils sont nombreux ! Quel orchestre !
Cessons de jouer aux apprentis sorciers ! La Chambre ne doit pas devenir le lieu de prédilection des bagarres conjugales et extra-conjugales !
Dans le langage commun, c’est l’endroit privilégié des retrouvailles du compromis !