La devanture n’est guère reluisante au 35 de la rue Cornillon !
Le rideau est baissé depuis bien longtemps !
Il est vrai que les LR de Meaux (et de ses environs) n’ont plus l’air du temps.
Ce local fantomatique est un squelette sans âme !
Il est loin, Jef, le temps où, sans local dédié, nous parcourions le terrain pour entretenir la flamme qui nous animait !
Que reste-t-il de l’épine dorsale RPR ? Rien tout comme celle des « suivants » !
Ce furent toujours des caciques, des établis, des figures déjà vues qui se considèrent comme les tenants des rênes de l’attelage de la droite. Et voici le résultat : Le confort des sièges !
Mais quelle notion de droite incarnent ils ?
Elle se conjugue sous deux formes : La « traditionaliste » et la « réformiste » !
Ne vous méprenez pas, je ne vous fait pas catéchisme ! A vous de trouver la tête des représentants !
Encore une fois, les leçons ne sont jamais retenues et rebelote pour une guéguerre entre deux prétendants au poste de chef d’état-major qui aura pour devoir de remettre la machine à gagner les élections en route.
Je pense qu’il eut été plus simple de parler d’une seule voix et d’éviter de donner une image affligeante d’égos sans être égaux !
Les combats fratricides entre le roi imbu de sa personne et François FILLON, ont été l’entreprise de démolitions qui a renvoyé les militants vers d’autres voies.
L’abandon délibéré de notre circonscription pour des raisons de stratégie que je ne veux nullement commentées a laissé un grand vide pour tous les cocus du RPR et UMP !
Qui représente aujourd’hui, sur la place meldoise et ses environs, le courant (je devrais nuancer mes dires en parlant d’onde même si Meaux est l’une des villes où il pleut le plus !) ?
Monsieur COPE, l’équilibriste, le marionnettiste, l’entremetteur, l’homme des basses besognes ? NON !
Il tient trop à son siège meldois et qu’importe les méthodes pour le conserver.
C’est monsieur « Moi, qui ordonne » à ses petits valets, à ses affidés, la ligne à suivre ! Envoyer sur le devant de la scène des figurants investis par sa grâce, il adore !
Alors qui ? PERSONNE ! Tout est à reconstruire !
Cette foutue permanence – excentrée du centre-ville – qui la tiendra ?
Peut être des « municipaux patentés » !
Y aura-t-il deux bureaux pour respecter une certaine démocratie ?
NON ! L’entremetteur a choisi son camp : Bruno RETAILLEAU !
Peut-être est-ce la signification de ce qu’il appelait à corps et à cri « la droite décomplexée » ? Un pas à gauche, deux pas à droite et vive le tango meldois !
L’état des lieux est loin d’être brillant !
Au train où vont les événements, d’autres élections peuvent surgir !