Qui connait l’histoire de la ligne CHAUVINEAU ? VOUS ! Bravo !
Non, ce n’était pas l’ancêtre de la ligne « P » !
Elle n’a rien à voir avec la ligne MAGINOT qui est située dans l’est du pays.
Ce n’est pas, non plus, un surnom donné à la ligne de l’atlantique !
En vous baladant dans les environs de LIZY, quelques vestiges de la Seconde Guerre mondiale étaient encore visibles en 2018 mais le temps fait son oeuvre !
Certaines de ces casemates semblent avoir disparu du paysage : Près du silo, au chemin noir, entre Mary et Isles les Meldeuses, à l’embranchement des ex-voies ferrées de la ballastière CAPOULADE ! J’ai cherché et abandonné tant la nature a repris ses droits !
Il n’en reste qu’un et pour le voir il faut avoir eu connaissance de l’endroit ! C’est en allant vers le stand de tir que vous découvrirez ce « blockhaus » enfouis par la végétation au virage de gauche en quittant les bords du canal de l'Ourcq.
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C’était ça la ligne CHAUVINEAU !
Elle avait été imaginée par le général éponyme pour la défense de PARIS !
C’étaient des « obstacles » qui étaient censés contenir les chars de l’armée allemande ! Les casemates devaient être équipées de mitrailleuses et de canons légers de 25 antichars.
Encore une « invention » de tête bienpensante !
Du nord de l’Oise à La Ferté-sous-Jouarre, en passant par le Grand-Morin et la vallée de l’Ourcq, près de 300 casemates seront ainsi construites !
Cette ligne de défense n’a pas pu être mise à contribution : L’avancée allemande ayant été fulgurante. Peu de « Panzer » ont traversé la ville de Lizy en 1940.
Une anecdote « racontée » et lue dans une revue - dont je ne connais pas l’auteur - illustre un moment de la fin de cette guerre.
L’action se serait passée aux environs de Mary sur Marne (attention à ne pas confondre avec le déraillement sur le pont de la Marne en 14-18) où un convoi s’était arrêté.
« En 1944, Marcel Lepelletier et Roland Leclerc étaient assignés à la surveillance des voies de chemin de fer.
Le 22 août, un convoi allemand s’est arrêté vers Mary. Armés de bâtons, nous les regardions. Vers 22 h une fusillade intense a éclaté. On a tous pensé que des résistants attaquaient le train.
Les Allemands criaient « terroristes, terroristes ! » Ils nous ont débusqués cachés dans un trou à l’abri des balles. Avec nos brassards propres aux personnes affectées au service des voies de chemin de fer, nous leur avons fait comprendre que nous n’étions pas des terroristes. Et puis les combats ont cessé. On a su par la suite que les Allemands s’étaient tirés dessus mutuellement prenant une de leurs patrouilles pour des résistants. Ils ont même eu des morts parmi eux ».
Finalement, Lizy a été libéré le 28 août 1944.
Il n’y aura pas de commémoration pour célébrer les 80 ans de cette libération tant attendue par les lizéennes et lizéens.
Il y a 6 ans, la commune changeait d’édile. Maxence GILLE remplaçait Nicolle CONAN.
En cette année, il y eu une commémoration organisée de la libération de la ville.
Voici ce que j’écrivais le 24 août 2018 (cliquez sur le lien)